La rapidité du Président de la République exige une bonne condition de tout le monde, hommes politiques, journalistes, citoyens inclus. Hier encore, dans >
un lycée à Berlin, ensuite au >
Parlement européen (Le Monde, 13 octobre 2007-
un sujet d’un prochain billet !), entretemps il a écrit – l’a-t’il fait écrire ? – une lettre au Premier ministre, M. Fillon, de six pages pour commenter les propositions du comité Balladur qui vient de présenter ses conclusions. Sarkozy avait chargé „le comité de modernisation et de rééquilibrage des institutions de la Ve République“ et avait demandé M. Balladur de le présider. En effet, en juillet dernier, dans son >
discours à Epinal il avait annoncé une réforme des institutions et demandé M. Balladur à rendre les résultats de la réflexion du comité le 1er novembre. LE MONDE publie aujourd’hui une >
synthèse des propositions du comité de Balladur. Je lui consacrerai un des prochains billets.
Toutefois, remarquons que ces propositions énumèrent les articles de la > Constitution de 1958 dont le comité pense qu’ils devraient être modifiés. Regardons, pour l’instant, deux exemples parmi les 77 propositions, qui visent sous le titre „Un pouvoir exécutif mieux contrôlé“ l’article 5 et l’article 20 : > L’article 5 définit le rôle du Président de la République. Le premier alinéa stipule: „Le Président de la République veille au respect de la Constitution.“ Le comité souhaite y ajouter un autre alinéa: „Il définit la politique de la nation.“ En même temps, le comité souhaite alléger > l’article 20 qui définit le rôle du gouvernement en rayant les mots „détermine et“ „Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation“ du premier alinéa de cet article.
Qu’est-ce cela veut dire? Oui, il s’agit d’une > pésidendentialisation du système, un renforcement très net du rôle du Président de la République. Et le gouvernement est le perdant ?
Or, il n’en est rien si on continue à lire les infos sur le site du MONDE: Il y a aussi cette > lettre de M. Sarkozy de six pages rédigée entre deux autres discours (?) et adressée au Premier ministre : Sarkozy y estime „après réflexion, je ne pense pas qu’il soit souhaitable que les articles 5, 20 et 21, qui précisent la répartition des rôles entre le Président de la République, le Premier ministre et le gouvernement, soient modifiés. Dès lors qu’un changement de la nature du régime est écarté, toute modification de la rédaction actuelle me paraît en effet présenter plus d’inconvénients que d’avantages“.
C’est fait exprès ? Le Président nous permet donc de suivre ses travaux, ses discussions et la manière comment il entre en dialogue avec le comité, malgré sa rapidité jugée excessive par les uns, déconcertante par d’autres. Après tout, avouons-le, c’est passionnant d’observer comment les choses bougent actuellement en France.
Die Schnelligkeit des französischen Staatspräsidenten erfordert von allen Beteiligten, Politikern, Journalisten und Bürgern ein vorzügliches Durchhaltevermögen und eine gute Lesekondition. Gestern war er noch in einer >
Schule in Berlin, dann kurz im >
Europäischen Parlament (Le Monde, 13 octobre 2007-
das Thema eines der nächsten Beiträge auf diesem Blog!), zwischendurch hat er – oder er hat schreiben lassen – einen Brief an den Premierminister geschrieben, um die Vorschläge zu kommentieren, die die Kommission, die Eduard Balladur leitet, gerade vorgelegt hat. Sarkozy hatte die „Kommission für die Modernisierung und Justierung der Institutionen der V. Republik“ eingesetzt und Eduard Balladur gebeten, sie zu leiten. Im letzten Juli anläßlich seiner >
Rede in Epinal hat Sarkozy eine Reform der Institutionen angekündigt und Balladur gebeten, die Ergebnisse der Kommission am 1. November vorzulegen. LE MONDE hat heute ein >
Synthese der Vorschläge der Kommission von Balladur veröffentlicht. Ein kommentar dazu folgt in einem späteren Beitrag auf diesem Blog.
Die Vorschläge der Kommission nennen die Artikel der Verfassung von 1958, von denen die Kommission meint, sie sollten verändert werden. Schauen wir uns zwei der 77 Vorschläge an, die unter dem Titel „Eine besser kontrollierte Exekutive“ die Artikel 5 und 20 betreffen: Der > Artikel 5 definiert die Rolle des Staatspräsidenten. Der erste Absatz lautet: „Der Präsident der Republik wacht über die Einhaltung der Verfassung.“ Die Kommission möchte diesen Artikel um einen Absatz erweitern: „Er definiert die Politik der Nation.“ Zugleich möchte die Kommission im > Artikel 20, der die Rolle der Regierung festlegt „Die Regierung bestimmt und leitet die Politik der Nation“ die Wörter bestimmt und“ streichen.
Was bedeutet das? Nun, es geht hier um die > Präsidentialisierung des Systems, eine wesentliche Stärkung der Rolle des Staatspräsidenten. Und die Regierung ist der Verlierer?
Daran ist aber nichts, wenn man nur auf der Website von LE MODNE nach weiteren Infos sucht, also noch ein bißchen durchhält. Es gibt da auch schon den oben erwähnten > Brief Sarkozys an dem Premierminister, von dem die Zeitung eine Kopie erhalten hat. Sarkozy bringt darin seine Bedenken zum Ausdruck: „nach meiner Überlegung, glaube ich nicht, dass es wünschenswert sei,die Artikel 5, 20 et 21, die die Rolle zwischen dem Präsidenten der Regierung und dem Prremierminister verteilen, geändet werden sollten. Wenn eine Veränderung der Natur des Regimes ausgeschlossen ist, scheint mir jede Veränderung des aktuellen Wortlauts mehr Nachteile als Vorteile zu bieten.“
Ist das mit Absicht passiert? Der Präsident gibt uns einen Einblick in seine tägliche Arbeit, seine Diskussionen und die Art und Weise, wie er die Ergebnisse der Kommission bewertet. Trotz seiner Geschwindigkeit, die die einen für überzogen halten, die anderen für verwirrend empfinden, finde ich es doch spannend, und das muss man doch zugeben, wie schnell sich zur Zeit die Dinge in Franrekich entwickeln.