Écrire ce billet est aussi une proposition pour un exercice au lycée : Lire et commenter > les articles des journaux qui analysent comment Paris et Berlin coordonnent leurs efforts pour lutter contre le chômage des jeunes. Une bonne connaissance des initiatives politiques permet de mieux y participer et de prendre position. Les jeunes, il en va de leur avenir aurait tout intérêt de suivre cette discussion entre Berlin et Paris. Ce n’est pas un hasard, hier soir, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a aussi évoqué les mesures en faveur de l’emploi des jeunes.
La lutte contre le chômage des jeunes est bel et bien une occupation de tout premier ordre de nos gouvernements à Berlin et à Paris. Malgré les critiques des dernières semaines à l’encontre de la coopération franco-allemande, il paraît que les échanges pratiques entre Berlin et Paris fonctionnent bien.
Le FAZ (14 mai 2013) annonce, ce matin, que la France et l’Allemagne veulent renforcer leurs actions communes contre le chômage des jeunes. Le ministre du travail, Ursula von der Leyen et son collègue français Michel Sapin prévoient de participer le 28 mai à Paris au „Town Hall Meeting“ organisé par le millardaire Nicolas Berggruen. Le FAZ ajoute que le ministre des finances Wolfgang Schäuble et son collègue Pierre Moscovici participeront à cette rencontre. Si les ministres des finances seront de la partie, pourra-t-on attendre des décisions concrètes? En fait, on parle des „crédits“ en relation avec un „New Deal for Europe“. Il s’agirait des crédits de la Banque européenne d’investissement pour des entreprises prêtes à créer des emplois pour la formations et le travail.
Cependant, Günther Nonnenmacher, dans son commentaire (FAZ, 14.5.2013, p. 8, Nm.) sous le titre Sans Formule passe-partout rappelle que le chômage des jeunes étaient présent dans beaucoup de pays déjà avant la crise. Or, en France toute la formation est au main de l“Éucation nationale“ qui exige une réforme en profondeur. Et Nonnenmacher pose la question, si Hollande est prêt à des reformes de fâcher les professeur, ce „lobby puissant et organisé en syndicat prêt à se mettre en grêve“?
Hier soir le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, après une rencontre avec les partenaires sociaux en vue de la préparation la deuxième conférence sociale qui se tiendra au siège du Conseil économique et social et environnemental les 20 et 21 juin prochains, a évoqué la nécessité du „redressement du pays“: „Ce qui a mobilisé nos échanges, c’est d’abord la question de l’emploi.“
Le Premier ministre a notamment cité „le chantier de la réforme de la formation professionnelle.“ Il a rappelé: „L’objectif est de mobiliser les moyens en discutant avec les partenaires sociaux, en mobilisant tous les acteurs d’abord en faveur des demandeurs d’emploi, en faveur des jeunes, en faveur des salariés les moins qualifiés.“ Il s’agit surtout des jeunes: „Le deuxième grand chantier, c’est celui de la préparation des filières d’avenir. Bien sûr, le gouvernement va engager des programmes d’investissement pour faciliter la préparation des métiers du futur. Mais d’ores et déjà , dans cette conférence sociale, nous voulons aborder les moyens d’y parvenir et surtout de préparer les jeunes et les salariés à cette mutation.“
> Discours de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, à l’issue des entretiens avec les partenaires sociaux à l’Hôtel de Matignon, lundi 13 mai 2013
Dieser Beitrag auf unserem Blog ist auch ein Vorschlag für eine interessante Übung im Französischunterricht: Es geht darum, Artikel in den > Zeitungen zu lesen, die die Maßnahmen untersuchen, die in Berlin und Paris getroffen werden, um die Jugendarbeitslosigkeit einzudämmen. Kennt man diese politischen Initiativen kann man mitmachen, Stellung beziehen. Jugendliche sollten schon ein Interesse daran haben, diese Diskussion mitzuverfogen. Es geht um ihre Zukunft. Es ist kein Zufall, gestern abend hat der Premierminister Jean-Marc Ayrault, in einer Ansprache vor den Sozialpartnern auf die Maßnahmen zugunster der Ausbildung und Beschäftigung von Jugendlichen hingewiesen.,
Der Kampf gegen die Jugendarbeitslosigkeit ist ein vorrangiges Vorhaben unserer Regierungen in Berlin und Paris. Trotz der Kritiken der letzten Wochen am deutsch-französischen Verhältnis, scheint die deutsch-französische Kooperation nicht nur auf der täglichen Arbeitsebene gut zu funktionieren.
Die FAZ (14. Mai 2013) meldet heute morgen, dass Frankreich und Deutschland die gemeinsamen Aktionen gegen die Jugendarbeitslosigkeit „verstärken“ wollen. Bundesarbeitsministerin von der Leyen und der französische Arbeitsminister Michel Sapin wollen am 28. Mai in Paris am „Town Hall Meeting“ teilnehmen, das der Milliardär Nicolas Berggruen organisiert. Die FAZ berichtet weiterhin, dass auch Bundesfinanzminister Wolfgang Schäuble und seine französischer Kollege Pierre Moscovici an dieser Zusammenkunft teilnehmen werden. Kommen die Finanzminister hinzu wird es wohl konkret werden. Tatsächlich seien „Kredite“ im Zusammenhang mit dem „New Deal for Europe“ im Gespräch. Es handelt sich um Kredite der Europäischen Investitionsbank (IEB) für Unternehmen, die Arbeits- und Ausbildungsplätze schaffen.
In einem Kommentar (FAZ, 14.5.2013, S. 8, Nm.) unter der Ãœberschrift Ohne Patentrezept erinnert Günther Nonnenmacher daran, dass die Jugendarbetislosigkeit in vielen Ländern schon vor der Krise vorhanden war. Zudem lieg die gesamte Ausbildung in Frankreich in den Händen der staatlichen „Education nationale“ liege, die von Grund auf refomiert werden müsse, und Nonnenmacher stellt die Frage, ob Hollande es wagen werde, die „mächtige, gewerkschaftlich organisierte streikbereite Lobby“ der Lehrer und Hochschullehrer mit einer Reform zu konfrontieren?
Gestern abend hat der Premierminister nach einem Treffen mit den Sozialpartner in einer
> Ansprache in seinem Amtssitz Hôtel de Matignon auf die Notwendigkeit der „Wiederankurbelung der Wirtschaft“ des Landes hingewiesen, und an die Teilnehmer des Treffens gewandt sagte er: „Das was uns zuerst interessieren sollte, das ist die Frage der Arbeitslosigkeit.“
Der Premierminister hat vor allem auf „das Reformvorhaben der Berufsausbildung“ hingewiesen: „Das Ziel ist, die Sozialpartner dazu zu bewegen und alles zugunsten der Arbitssuchenden zu unternehmen, zum Vorteil der Jugendlichen und der wenig qualifizierten Arbeitnehmer.“ Es geht vor allem um die Jugendlichen: „Die zweite große Baustelle ist die Vorbreitung der Ausbildung für künftige Berufe. Ganz sicher wird die Regeirung dafür Investitionsprogramme auflegen. Aber schon in der anstehenden Konferenz sollten wir über die Wege sprechen, um dorthin zu kommen, um die Jugendlichen und die Arbeitnehmer auf diese Veränderungen vorzubereiten.“
> Ansprache von Premierminister Jean-Marc Ayrault nach dem Gespräch mit den Sozialpartner im Hôtel Matignon am 13. Mai 2013.