Éditorial – Jugendliche und soziale Netzwerke
Donnerstag, 1. Mai 2025Sur notre blog : Proposition : plus de réseaux sociaux pour les moins de 15 ans en France – 30 avril 2025
Le gouvernement français s’apprête à réglementer l’accès des mineurs aux réseaux sociaux. Au-delà de toutes les questions techniques que cela soulève, nous nous intéressons ici uniquement à l’impact des réseaux sociaux sur les jeunes.
Le terme « réseaux sociaux » est déjà trompeur. Les règles auxquelles leurs utilisateurs doivent se soumettre ne sont pas si sociales que ça. Toutes les règles, tous les mécanismes destinés à capter l’attention des visiteurs n’ont rien à voir avec les relations sociales, mais servent uniquement à maximiser les profits des propriétaires de ces réseaux. Ils font travailler gratuitement les visiteurs et tirent profit de leurs contributions.
Une grande place comme la place de l’Homme de fer à Strasbourg, où tout le monde peut circuler comme il veut, c’est la vraie vie, tandis que la Wilhelmsplatz à Stuttgart-Cannstatt est construite de manière à ce que tous les usagers de la route utilisent toujours l’espace qui leur est attribué – un réseau social avec des règles bien précises ! > Urbanisme et réseaux sociaux dans le Web 2.0 (I) – www.stuttgart-fotos.de – 15 novembre 2007
Mot-clé : attention. La plupart des visiteurs du réseau ne connaissent qu’un seul geste : faire défiler, encore et encore, toujours dans l’espoir de trouver quelque chose… un coup d’œil rapide, puis on continue à faire défiler. Chercher vraiment quelque chose de concret ? Pas question. Vérifier ce que font les amis ? Un véritable échange d’idées, c’est autre chose. On nous contredit ? Bien sûr, on a plus d’amis sur le net que dans la vie réelle. Ou alors, on n’a plus d’amis dans la vie réelle.
Les réseaux sociaux ne demandent pas seulement de l’attention, ils détournent l’attention des jeunes… ou les jeunes visiteurs perdent la capacité de se concentrer plus de 5 ou 10 minutes. Bien sûr, dans mes cours, je confisque les téléphones portables et ils restent sur le bureau : les notes orales sont nettement meilleures.
Les « réseaux sociaux » de toute sorte sont tous conçus de telle manière qu’en jetant un coup d’œil à l’écran, il ne reste généralement que 10 %, voire moins, d’espace libre pour ses propres contributions, comme c’est le cas sur Facebook. Le reste est constitué de publicités, de distractions, d’incitations à cliquer, en un mot, de manipulations constantes. On fait sans cesse quelque chose qu’on ne ferait pas sans ce réseau. Par conséquent, passer du temps sur les réseaux sociaux signifie également une perte de participation sociale de sa propre initiative. Même si, depuis le début du millénaire, on parle du Web 2.0, le réseau participatif, la plupart des visiteurs du réseau restent prisonniers d’une consommation constante, la proportion de ceux qui téléchargent du contenu reste faible – les clips vidéo sur TikTok et les photos sur Instagram ne sont pas pris en compte ici.
Le défilement constant n’a rien à voir avec la recherche ciblée dans une bibliothèque, où l’on cherche un livre en particulier. Un utilisateur de réseau a-t-il déjà consulté un catalogue de bibliothèque pour y trouver un livre ? Ah, on trouve tout sur Internet ? Et il y a aussi cette étudiante qui a dit à son professeur qu’elle ne pouvait pas rédiger son devoir parce qu’elle n’avait rien trouvé sur Balzac sur Internet. Rares sont ceux qui, lorsqu’ils trouvent un sujet, un fait ou un nom inconnu dans une communication sur un réseau, cherchent de manière ciblée ailleurs pour obtenir des informations à ce sujet… parce que le message suivant est déjà là.
Les interdictions et les couvre-feux numériques qui menacent les mineurs utilisant les réseaux sociaux sont certes difficiles à mettre en œuvre sur le plan technique, mais ils constituent en même temps la meilleure publicité pour la consommation massive des réseaux numériques. Cependant, le débat en France montre au moins que le problème a été identifié. Il existe certes le règlement du 26 février 2025 oblige les exploitants de plateformes de vidéos pornographiques à contrôler l’âge des visiteurs, mais il ne s’agit là que d’une mesure minimale pour résoudre le problème de l’accès des mineurs à Internet.
Les dangers réels liés à l’accès à des sites contenant des contenus de toute nature, en particulier la haine, la pornographie, le harcèlement de toute sorte, qui ne sont pas adaptés aux jeunes, doivent être mentionnés ici par souci d’exhaustivité. Ils contribuent à justifier l’appel à la vigilance lancé par Bernard Cazeneuve, qui a récemment lancé un appel dans une émission de radio pour que « le profond malaise des jeunes soit pris en compte » et compris. Il a évoqué le manque d’« altérité », entendant par là le manque d’échanges avec leurs camarades qui, même lorsqu’ils sont cinq assis sur un banc, ont tous leur smartphone à la main.
La compétence médiatique est le mot clé. Partout, des paquets numériques sont mis en place. Et une didactique médiatique efficace n’est pas en vue. Eric Sadin regrette à juste titre que des applications Internet telles que ChatGPT nous soient imposées sans qu’il y ait de besoin réel. Il en va de même pour le débat sur l’utilisation de l’ordinateur en classe depuis plus de trente ans. Certains réclament une présence toujours plus forte des technologies numériques dans l’enseignement, puis se plaignent souvent que presque rien ne fonctionne dans les salles de classe, tandis que beaucoup se souviennent de leur scolarité sans PC ni Internet, où le temps ainsi gagné pouvait être consacré à des sujets et des lectures vraiment intéressants.
Auf unserem Blog: Vorschlag: Keine sozialen Netzwerke mehr für Jugendliche unter 15 Jahren in Frankreich – 30. April 2025
Die Regierung in Frankreich schickt sich an, den Zugang der Minderjährigen zu den sozialen Netzwerken zu regeln. Abgesehen von allen technischen Fragen, die sich dabei stellen, betrachten wir zunächst nur die Wirkung der sozialen Netzwerke auf die Jugendlichen.
Der Begriff „soziale Netzwerke“ ist schon irreführend. Die Regeln, denen sich deren Nutzer unterwerfen müssen, sind gar nicht so sozial. Alle Regeln, alle Mechanismen jeder Art, die Aufmerksamkeit der Besucher zu vereinnahmen, haben mit sozialen Umgangsformen nichts zu tun, sondern dienen einzig und allein der Profitmaximierung der Besitzer dieser Netzwerke. Sie lassen die Besucher für sich gratis arbeiten und machen deren Beiträgen zu ihrem eigenen Gewinn.
Ein großer Platz wie der Place Homme de fer in Straßburg, wo alle drüber laufen dürfen, wie sie wollen, ist das richtige Leben, während der Wilhelmsplatz in Stuttgart-Cannstatt so gebaut oder konstruiert ist, damit alle Verkehrsteilnehmer stets den ihren zugewiesenen Raum benutzen – ein soziales Netzwerk mit bestimmten Regeln! > Stadtplanung und soziale Netzwerke im Web 2.0 (I) – www.stuttgart-fotos.de – 15. November 2007
Stichwort Aufmerksamkeit. Die meisten Netzwerk-Besucher kennen nur eine Fingerbewegung: Scrollen, immer wieder scrollen, stets in der Hoffnung, etwas zu finden… ein kurzer Blick und gleich wird weitergescrollt. Wirklich etwas Konkretes suchen? Fehlanzeige. Abchecken, was die Freunde machen? Ein wirklicher Gedankenaustausch sieht anders aus. Man widerspricht uns? Klar, im Netz hat man mehr Freunde als in der realen Welt. Oder hat man hat hier gar keine Freunde mehr.
Die Netzwerke verlangen nicht nur Aufmerksamkeit, sie nehmen den Jugendlichen die Konzentration weg… oder die jungen Besucher verlernen die Fähigkeit, sich auf etwas mehr als 5 oder 10 Minuten zu konzentrieren. Natürlich kassiere ich in meinem Unterricht das Handy und es bleibt gleich vorne auf dem Pult liegen: die mündlichen Noten sind deutlich besser.
Die „sozialen Netzwerke“ jeder Art sind alle so konstruiert, dass bei einem Blick auf das Display im allgemeinen nur 10% oder sogar noch weniger Fläche – wie bei Facebook – für eigene Eingaben frei bleibt. Der Rest ist Werbung, Ablenkung, Verführung zum Klicken, mit einem Wort stete Manipulation, man macht dauernd etwas, was man ohne dieses Netzwerk nicht machen würde. Folglich bedeutet der Aufenthalt in den sozialen Netzwerken auch einen Verlust an sozialer Teilhabe aus eigener Initiative. Auch wenn schon seit Beginn des Jahrtausend vom Web 2.0. dem Mitmachnetz gesprochen wurde, so bleibt doch der größte Teil der Netzwerk-Besucher im steten Konsum gefangen, der Anteil derjenigen die Inhalte hochladen bleibt gering – die Videoclips auf TikTok und die Fotos auf Instagram werden hier nicht berücksichtigt.
Das ständige Scrollen hat z. B. mit dem zielgerichteten Suchen in einer Bibliothek, wo man nach einem bestimmten Buch sieht, nichts zu tun. Hat ein Netzwerk-Besucher hat schon mal in einem Bibliothekskatalogen nachgeschlagen, um dort auch ein Buch zu finden? Ach, man finde alles im Internet? Und es gibt auch die Studentin, die ihrem Professor sagte, die Hausarbeit könne sie nicht schreiben, weil sie im Internet nichts zu Balzac gefunden habe. Kaum jemand, der ein Thema, einen Sachverhalt oder einen unbekannten Namen in einer Netzwerk-Mitteilung findet, sucht ganz zielgerichtet woanders nach einer Auskunft dazu… weil die die nächste Message ja schon da ist.
Die Verbote und digitalen Ausgangssperren, die minderjährigen Netzwerkbürgen drohen, sind technisch sicher schwer zu realisieren und zugleich die beste Werbung für den massiven Konsum der digitalen Netzwerke. Aber die Diskussion in Frankreich zeigt zumindest, dass das Problem erkannt worden ist. Zwar gibt es die Verordnung vom 26. Februar 2025, nach die Plattformbetreiber von Videos mit Pornographie das Alter der Besucher kontrollieren müssen, das ist aber nur ein minimaler Ansatz, um das Problem des Umgangs der Minderjährigen mit dem Internet zu lösen.
Die tatsächlichen Gefahren, die durch das Aufrufen von Seiten mit Inhalten jeder Art besonders Hass, Pornographie, Mobbing jeder Art, die für Jugendliche nicht geeignet sind, seien hier der Vollständigkeit halber erwähnt. Sie tragen ihren Teil dazu bei, um den Alarmruf von Bernard Cazeneuve zu rechtfertigen, der kürzlich in einer Radiosendung dazu Aufruf, „das tiefe Unbehagen der Jugend wahrzunehmen“ zu beachten und zu verstehen. Er sprach von der fehlenden „altérité“ und meinte damit den fehlenden Austausch mit den Altersgenossen, die auch wenn sie mal zu fünft sind, auf einer Bank sitzen, haben doch alle Ihr Smartphone in de Hand.
Medienkompetenz ist das Stichwort. Überall werden Digitalpakete geschnürt. Und eine zielführende Mediedidaktik ist nicht in Sicht. Eric Sadin bedauert sehr zu recht, dass Internet-Applikationen wie die ChatGPT uns vorgesetzt werden, ohne dass dafür ein Bedarf besteht. SO ähnlich ist das mit der Diskussion über die Nutzung des Computers im Unterricht seit über dreißig Jahren. Die einen fordern den immer stärkeren der Digitaltechnik im Unterricht und klagen dann oft dass in kaum einem Klassenzimmer alles funktioniert – während viele an ihre Schulzeit ohne PC und Internet zurückdenken, in der wir die eingesparte Zeit für die Technik für die wirklich interessanten Themen und Lektüre verwenden konnten.
> Essai. Lernen und Studieren mit dem Internet – 30. September 2016 von H. Wittmann
Didaktik, Internet, Künstliche Intelligenz | Kommentare deaktiviert für Éditorial – Jugendliche und soziale Netzwerke