Wilfried N’Sondé, Le Cœur des enfants léopards
29. Oktober 2008 von H. Wittmann
Wilfried N’Sondé est né en 1968 à Brazzaville où il a passé son enfance. En 1973, il émigre avec sa famille en région parisienne. Titulaire d’une maîtrise de sciences politiques, il vit actuellement à Berlin, où il travaille avec des jeunes en difficulté issus de l’immigration à la mairie de son arrondissement. Parallèlement, N’Sondé est devenu un musicien reconnu de la scène berlinoise en tant qu’auteur compositeur interprète au sein du groupe afro-punk Wild Congo. Deux albums ont déjà été commercialisés en France.
Son premier roman, Le cœur des enfants léopards, dans lequel il évoque sa jeunesse en banlieue, est paru en février 2007 chez Actes Sud, et lui assure une entrée en littérature très remarquée. Remarquée même par le prix Nobel de littérature Jean-Marie Le Clezio dans un article paru suite à sa nomination dans l’Express du 16/10 : “ J’aime aussi la littérature des pays francophones, hors de la France. Alain Mabanckou est quelqu’un d’étonnant, Wilfried N’Sondé, l’écrivain congolais qui a écrit „Le coeur des enfants léopards“ aussi. Il y a là une identité forte et l’expérience de la marginalité, du fait de leur situation en Europe. Ce qui est remarquable dans leur cas, c’est que ce sont des écrivains dans l’action : N’Sondé est éducateur de jeunes en difficulté à Berlin“.
Avant sa lecture, Wilfried N’SOndé a répondu à mes questions:
La lecture > à nl’Institut français de Stuttgart
Wilfried N’SONDE, Le Cœur des enfants Léopards, Actes Sud, 2007. 140 pages. 15 €.
„Wer bist du? Wo kommst du her? Warst du gut in der Schule? Wie ist dein Land?“ Wilfried N’Sondés Roman gibt den Erfahrungen einer neuen Generation von Migranten eine literarische Stimme.
Zusammengeschlagen und eines Verbrechens angeklagt, an das er sich kaum erinnert, findet sich ein junger Farbiger auf einer Polizeiwache wieder. In der Verlassenheit und tiefsten Erniedrigung einer Gefängniszelle überfällt ihn eine Flut von Erinnerungen. Immer wieder werden die Stimmen der Ahnen lebendig die von Ehre, Stolz und magischen Kräften künden. Ein Afrika beschwören, das für die an der ,Bruchlinie zweier Kulturen Aufgewachsenen »Leopardenkinder« nur noch ein ferner Mythos ist.
In einem kurzen Roman von unerhörter Musikalität und sprachlicher Ausdruckskraft erzählt Wilfried N’Sondé von einer zärtlichen, verzweifelten Liebe.
Wilfried N’SONDE, Le Cœur des enfants Léopards, Actes Sud, 2007. 140 pages. 15 €.
Vor seiner Lesung hat Wilfried N’SOndé auf meine Fragen geantwortet:
Die Lesung > Institut français de Stuttgart.
Der Beitrag wurde am Mittwoch, den 29. Oktober 2008 um 13:12 Uhr veröffentlicht und wurde unter Francophonie, Kultur, Literatur, Veranstaltungen abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.