ChatGPT: Résume L’étranger d’Albert Camus
27. September 2024 von H. Wittmann
… ChatGPT devrait répondre à cette question. Si un élève avait l’idée de demander à l’IA d’écrire ses devoirs, ce ne serait vraiment pas une bonne idée :
ChatGPT donne la réponse suivante
„L’Étranger, publié en 1942 par Albert Camus, est un roman existentialiste (Qu’est-ce qu’un roman existentialiste ?) centré sur l’absurdité (? Comment ChatGPT en arrive-t-il à cette conclusion ? Combien de fois le mot absurde apparaît-il dans le roman ? 1 fois !) de la vie et l’indifférence du monde (Apparemment, Meursault est indifférent, du moins c’est ce que disent de nombreux interprètes… donc tout le roman traite de „l’indifférence du monde“ ?). Le récit est raconté à la première personne par Meursault, un homme ordinaire vivant en Algérie, qui se distingue par son détachement émotionnel. (Est-ce vrai, ou est-ce seulement l’opinion que le procureur veut faire croire aux témoins – et les interprètes aux lecteurs ? Ce mécanisme est pourtant important pour l’interprétation, mais il n’est jamais pris en compte.)
L’histoire débute avec la mort de la mère de Meursault, qu’il a placée dans un asile quelques années auparavant. Lors des funérailles, Meursault montre une indifférence surprenante (Comment cela est-il prouvé ?), ne pleurant pas et se concentrant davantage sur la chaleur accablante que sur le deuil. (Comment cela est-il prouvé ?) Cette attitude distanciée marque le ton du roman. (… c’est aussi l’avis du procureur… qui triomphe lorsqu’il découvre que Meursault a bu un café au lait devant le cercueil… c’est moi qui le lui ai offert, dit le concierge… seule allusion à une défense)
Après la cérémonie, Meursault retourne à sa vie quotidienne. Il entame une relation amoureuse avec Marie, sans grand investissement émotionnel. Il passe ses journées à travailler et à côtoyer son voisin, Raymond, un personnage douteux avec lequel il se lie par inertie (?? il écrit une lettre pour lui…) plutôt que par affinité.
Un jour, après un conflit avec un groupe d’Arabes dont Raymond avait provoqué l’un des membres, Meursault se retrouve sur une plage, armé d’un pistolet que Raymond lui a confié. (C’est faux, Meursault lui prend le revolver pour que Raymond ne fasse pas de bêtises – un Arabe l’avait déjà blessé avec un couteau…) Sous l’effet de la chaleur intense du soleil et sans réelle motivation apparente (l’Arabe – le type de Raymond, donc l’Arabe qui avait déjà blessé Raymond – a sorti le couteau, et presque aucun interprète ne se demande s’il s’agissait de légitime défense… Il faut au moins se poser la question.) il tire sur un Arabe et le tue.
Ce meurtre (Était-ce vraiment un meurtre ?) conduit Meursault à un procès. Cependant, au lieu de se concentrer uniquement sur le crime, le tribunal s’attarde sur son comportement lors des funérailles de sa mère. (Oui. Même si cela n’a rien à voir avec l’accusation de meurtre… le procureur, tout comme les interprètes, tente la plupart du temps de comprendre sa personnalité… mais lui et le tribunal considèrent les conclusions qui en sont tirées comme des éléments à charge contre l’accusé) Son absence de chagrin, son refus de se conformer aux attentes sociales et son athéisme sont jugés sévèrement. Meursault ne se défend pas vraiment, acceptant la tournure des événements avec une passivité qui renforce son caractère d’étranger au monde.
Condamné à mort, Meursault, dans sa cellule, réfléchit à la vie et à l’absurdité de l’existence. Il rejette les illusions de la religion (Pourquoi la scène avec le prêtre n’est-elle pas mentionnée ici ?) et accepte finalement la vérité brutale de la condition humaine : la vie est dénuée de sens intrinsèque
(Camus n’explique nulle part que la vie n’a pas de sens. La prise de conscience que la vie est absurde n’est qu’un diagnostic dans son œuvre, après quoi il faut agir : cf. H. Wittmann, Sartre, Camus und die Kunst. Die Herausforderung der Freiheit, série Dialoghi/Dialogues. Littérature et culture italienne et française. Édité par Dirk Hoeges, volume 18, > Verlag Peter Lang, Berlin, Berne, etc., 2020. Couverture rigide. ISBN 978-3-631-83386-5.) et le seul destin certain est la mort. Face à cette prise de conscience, il trouve une forme de paix intérieure, embrassant la liberté d’un monde indifférent.
**“L’Étranger“** explore les thèmes de l’absurdité, de l’indifférence du monde, de la liberté individuelle et de l’inadéquation de l’homme face aux normes sociales (et la manière dont les gens – et ici aussi les lecteurs, qui se laissent influencer par les opinions du procureur) se laissent emporter.
… diese Frage sollte ChatGPT beantworten. Sollte ein Schüler auf die Idee kommen, sich von der sogenannten KI seine Hausaufgabe schreiben zu lassen, wäre das wahrlich keine gute Idee:
ChatGPT gibt folgende Antwort
„„L’Étranger“, publié en 1942 par Albert Camus, est un roman existentialiste (Was ist ein Roman existentialiste?) centré sur l’absurdité (? Wie kommt ChatGPT darauf? Wie oft kommt das Wort absurde in dem Roman vor? 1 x !) de la vie et l’indifférence du monde (Anscheinend ist Meursault indifferent, zumindest sagen das viele Interpreten… also soll der ganze Roman von der „l’indifférence du monde“ handeln?). Le récit est raconté à la première personne par Meursault, un homme ordinaire vivant en Algérie, qui se distingue par son détachement émotionnel. (Stimmt das, oder ist das nur die Auffassung, die der Staatsanwalt den Zeugen – und die Interpreten den Lesern – einreden wollen? Dieser Mechanismus ist doch für die Interpretation wichtig, wird aber nie beachtet.)
L’histoire débute avec la mort de la mère de Meursault, qu’il place dans un asile quelques années auparavant. Lors de l’enterrement, Meursault montre une indifférence surprenante (Womit wird das belegt?), ne pleurant pas et se concentrant davantage sur la chaleur accablante que sur le deuil. (Wie wird das belegt?) Cette attitude distanciée marque le ton du roman. (… findet der Staatsanwalt auch… und triumphiert, als er herausfindet, dass Meursault einen Milchkaffee am Sarg zu sich genommen hat… ich habe ihn ihm angeboten, sagt der Hausmeister… der einzige Hinweis auf den Ansatz einer Verteidigung)
Après la cérémonie, Meursault retourne à sa vie quotidienne. Il entame une relation amoureuse avec Marie, sans grand investissement émotionnel. Il passe ses journées à travailler et à côtoyer son voisin, Raymond, un personnage douteux avec lequel il se lie par inertie (?? er schreibt für ihn einen Brief…) plutôt que par affinité.
Un jour, après un conflit avec un groupe d’Arabes dont Raymond avait provoqué l’un des membres, Meursault se retrouve sur une plage, armé d’un pistolet que Raymond lui a confié. (Das ist falsch, Meursault nimmt ihm den Revolver ab, damit Raymond keine Unfug anstellt – ein Araber hatte ihn vorher schon mit einem Messer verletzt…) Sous l’effet de la chaleur intense du soleil et sans réelle motivation apparente (der Araber – le type de Raymond, also der Araber, der schon Raymond verletzt hatte -zückte das Messer, und kaum ein Interpret untersucht, ob es Notwehr war…, zumindest muss die Frage gestellt werden.) il tire sur un Arabe et le tue.
Ce meurtre (War es wirklich Mord?) mène Meursault à un procès. Cependant, au lieu de se concentrer uniquement sur le crime, le tribunal s’attarde sur son comportement lors des funérailles de sa mère. (Oui. Auch wenn das mit dem Vorwurf des Mordes gar nichts zu tun hat… der Staatsanwalt versucht, wie auch die Interpreten ihm meist folgen, seine Persönlichkeit zu verstehen… aber er und das Gericht werten die daraus gewonnenen Erkenntnisse als Belastung für den Angeklagten) Son absence de chagrin, son refus de se conformer aux attentes sociales et son athéisme sont jugés sévèrement. Meursault ne se défend pas vraiment, acceptant la tournure des événements avec une passivité qui renforce son caractère d’étranger au monde.
Condamné à mort, Meursault, dans sa cellule, réfléchit à la vie et à l’absurdité de l’existence. Il rejette les illusions de la religion (Warum wird hier die Szene mit Dem Priester nicht erwähnt?) et accepte finalement la vérité brutale de la condition humaine : la vie est dénuée de sens intrinsèque
(Nirgends erklärt Camus, dass das Leben keinen Sinn habe. Die Erkenntnis, dass das Leben absurd sei, ist in seinem Werk nur eine Diagnose, danach wird gehandelt: vgl. H. Wittmann, Sartre, Camus und die Kunst. Die Herausforderung der Freiheit, Reihe Dialoghi/Dialogues. Literatur und Kultur Italiens und Frankreichs. Hrsg. v. Dirk Hoeges, Band 18, > Verlag Peter Lang, Berlin, Bern u.a., 2020. Hardcover. ISBN 978-3-631-83386-5.) et le seul destin certain est la mort. Face à cette prise de conscience, il trouve une forme de paix intérieure, embrassant la liberté d’un monde indifférent.
**“L’Étranger“** explore les thèmes de l’absurdité, de l’indifférence du monde, de la liberté individuelle et de l’inadéquation de l’homme face aux normes sociales (und die Art und Weise wie sich Menschen – und hier auch die Leser von den Ansichten des Staatsanwaltes – vereinnahmen lassen).“
Auf unserem Blog:
> Albert Camus, L’étranger– 4. Februar 2016
Der Beitrag wurde am Freitag, den 27. September 2024 um 09:30 Uhr veröffentlicht und wurde unter Künstliche Intelligenz, Literatur abgelegt. Kommentare und Pings sind derzeit nicht erlaubt.