La lettre de Richard Ferrand, Président de l’Assemblée nationale au Président de la République
3. Juli 2020 von H. Wittmann
La < pandémie Covid 19 est exceptionnelle et demande des mesures exceptionnelles, telle la lettre adressée par le Président de la République Emmanuel Macron au Président du Sénat, Gérard Larcher, au Président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, et au Président du Conseil économique, social et environnemental, Patrick Bernasconi > #coronavirus – Der Brief von Emmanuel Macron: “La concorde nationale” – 5. Juni 2020 von H. Wittmann. Aprés la lecture de cette lettre, on pourrait gagner l’impression que la sortie de la crise ne passera pas seulement pas un redémarrage de l’économie mais par une refondation des rapports entre l’État et les collectivités locales – la démission du Premier ministre et l’attente avant la nomination d’un nouveau chef du gouvernement sont-elles des signes avant-coureurs qui annoncent de changements profonds ?
Hier, Richard Ferrand a envoyé sa réponse au > Cher Monsieur le Président de la République. Cette lettre contient une description très dense des rapports entre l’État et les collectivités locales et le Président Ferrand en suggère – si on tient compte de l’esprit de sa lettre – une modernisation radicale qui devrait passer par le dialogue qui évite d’imposer des décisions d’en haut. P. ex. en parlant des Agences multipliées, Ferrand demande “ont-elles encore une valeur ajoutée par rapport à l’action des administrations de l’État?”
Ce document est d’une grande importance, car Richard Ferrand résumé ici ses analyses après ses auditions du 24 juin mais aussi les attentes des députés. Dès l’entrée de sa lettre, il souligne la devise du moment: “Je crois que l’urgence est au dialogue”. La journée d’auditions du 24 juin portait le titre “Dialoguer pour agir”. Pour cela, Richard Ferrand propose quatre thèmes: L’organisation de l’état et les missions des collectivités locales, les enjeux liés à la souveraineté dans tous les domaines; les nécessités environnementales qui s’imposent à notre économie et l’activité économique et social.
Tout d’abord, Ferrand se penche sur la culture dialogue actuelle et regrette que “n’importe quelle parole publique – experte ou pas – engendre aussitôt la constitution de camps irréconciliables, qui se fragmentent très vite à leur tour… “Entre l’abstention et la volonté de s’exprimer, Ferrand rappelle : “L’une des forces de la France – c’est précisément d’être peuplée, entre autres, de Gaulois parfois réfractaires.” Entre les lignes, on comprend le souhait de Ferrand de vouloir réconcilier les Français et ceci par le dialogue et les causes pour son absence ne font pas de doutes ce qui amène Ferrand de souligner d’ores et déjà une de ses conclusions : Le moment est venu de définir avec les Français ce qui est du ressort du “territoire et de ce qui est du ressort de l’Ètat.” Il dit bien “avec les Français”, gare à une solution imposée par le haut.
Malgré les succès économique comme le recul du taux de chômage au début de l’année 2020, Ferrand laisse entendre que la taxe carbone et la limitation de vitesse à 80 km/h a conduit à des mouvement de contestations : “je ne peux pas leur donner systématiquement tort.” En plus, il reconnaît que le mot “réforme” a pris une connotation négative, et il préfère de parler de”modernisation de notre pays” avec “une forme de radicalité” et le temps presse “Il faut faire vite”.
“Dialogue pour agir” p. 4-6 : Ferrand rappelle que “le monopole de la décision” appartient aux élus, or, il salue l’initiative de la > Convention citoyenne pour le climat : “Nous sommes en train de voir les prémices d’une démocratie délibérative, d’un droit au débat et à la contribution.” Cette phrase-clé de cette lettre ouvre le prochain paragraphe “Piloter l’action publique” (p. 6-8) qui souhaite que l’État attribue “plus de liberté, de latitudes aux collectivités” En citant le grand nombre d’agences et d’autres organismes, on comprend les effets de la centralisation…
Sous le titre “Favoriser les adaptations locales” Richard Ferrand propose “L’État doit contribuer à dépasser les blocages législatifs et administratifs, autoriser les adaptations locales des normes, mais il ne peut plus être le pilote qui fixerait le cap.” Il faut peser chaque mot de cette phrase. Et Ferrand dit encore plus: “Les crises nous ont montré, une fois de plus, que la réactivité et parfois l’inventivité n’étaient pas l’apanage exclusif de lieux centraux du pouvoir.” (p. 8) On devrait donc réorganiser l’État territorial “une nouvelle répartition des compétences entre collectivités.”
Un autre paragraphe “Acter la différenciation” traite de l’émergence des intercommunalités, la montée en puissance des métropoles. (p. 9-12)
Richard Ferrand souhaite d'”Accélerer le déploiement du numérique” (p. 12-14) et de combattre l’illectronisme, qui concerne 17 % de la population.
Un autre paragraphe concerne la “Rénovation énergétique”, (p. 14 s. ) qu’on, selon Richard Ferrand, ne devrait plus ajourner. De même, il souhaite qu’on donne la priorité à l’emploi et à la cohésion sociale (p. 15-20). Outre l’obligation de favoriser “L’insertion professionnelle et sociale des jeunes générations” (p. 16), Ferrand évoque la souveraineté qu’il comprend comme la “capacité d’une collectivité publique à accomplir ses missions fondamentales sans dépendre d’acteurs extérieurs de son territoire (supérieurs ou étrangers)”. Vaste programme pour réfléchir sur la réorganisation notamment des circuits de distribution et des chaînes d’approvisionnement.Et pour finir, Ferrand évoque la nécessité de refonder “une planification renouvelée” (p. 20)
Die < Corona-Pandemie ist außergewöhnlich und erfordert außergewöhnliche Maßnahmen, wie das Schreiben von Präsident Emmanuel Macron an den Präsidenten des Senats, Gérard Larcher, an den Präsidenten der Nationalversammlung, Richard Ferrand, und an den Präsidenten des Wirtschafts-, Sozial- und Umweltrates, Patrick Bernasconi #coronavirus – Der Brief von Emmanuel Macron: “La concorde nationale” – 5. Juni 2020 von H. Wittmann.Nach der Lektüre dieses Schreibens könnte man den Eindruck gewinnen, dass der Ausstieg aus der Krise nicht nur einen Neustart der Wirtschaft, sondern nur durch eine Neugründung der Beziehungen zwischen dem Staat und den lokalen Behörden zu reaisieren – der Rücktritt des Premierministers und das Warten vor der Ernennung eines neuen Regierungschefs könnten Signale, die tiefgreifende Veränderungen ankündigen?
Gestern hat Richard Ferrand seine Antwort > Cher Monsieur le Président de la République abgeschickt. Dieser Brief enthält eine dicht gedrängte, präzise Beschreibung des Verhältnisses zwischen dem Staat und den lokalen Behörden, und Präsident Ferrand schlägt – wenn man den Geist seines Briefes berücksichtigt – eine radikale Modernisierung vor, die von einen Dialog mit den Bürgern begleitet werden sollte, der es vermeidet, Entscheidungen von oben aufzuzwingen. Zum Beispiel, wenn man von den vielen Agenturen, die Regierungs- und Verwaltungsaufgaben haben, spricht, fragt Ferrand: “Haben sie noch einen Mehrwert in Bezug auf das Handeln der staatlichen Verwaltungen?”
Dieses Dokument ist von großer Bedeutung, denn Richard Ferrand fasst hier seine Analysen nach seinen Anhörungen am 24. Juni, aber auch die Erwartungen der Abgeordneten zusammen. Schon zu Beginn seines Briefes unterstreicht er das Motto des Augenblicks: “Ich glaube, dass die Dringlichkeit für den Dialog ist”. Der Verhandlungstag am 24. Juni stand unter dem Titel “Dialog zum Handeln”. Dazu schlägt Richard Ferrand vier Themen vor: die Organisation des Staates und die Missionen der lokalen Behörden, die Fragen im Zusammenhang mit der Souveränität in allen Bereichen; Umweltbedürfnisse für unsere Wirtschaft und wirtschaftliche und soziale Aktivitäten.
Zunächst betrachtet Ferrand die aktuelle Dialogkultur und bedauert, dass “jede öffentliche Rede – ob Experte oder nicht – sofort zur Bildung unversöhnlicher Lager führe, die ihrerseits schnell zersplittern… “Zwischen der Enthaltung und dem Willen, sich auszudrücken, so Ferrand: “Eine der Stärken Frankreichs – es ist gerade, um unter anderem von manchmal feuerfesten Galliern bevölkert zu werden.” Zwischen den Zeilen verstehen wir Ferrands Wunsch, die Franzosen zu versöhnen, und dies durch Dialog und die Ursachen für seine Abwesenheit sind nicht zweifelhaft, was Ferrand veranlasst, eine seiner Schlussfolgerungen zu unterstreichen: Es ist an der Zeit, mit den Franzosen zu definieren, was die Verantwortung der Ggebietskörperschaften” und was die Verantwortung des Staates ist.” Ferrand betont: “mit den Franzosen”, hüten Sie sich vor einer Lösung von oben auferlegt.
Trotz wirtschaftlicher Erfolge wie dem Rückgang der Arbeitslosenquote Anfang 2020 deutet Ferrand an, dass die CO2-Steuer und das Tempolimit bei 80 km/h zu Protesten geführt haben: “Ich kann sie nicht sie nicht en gros als falsch zurückweisen”. Darüber hinaus räumt er ein, dass das Wort “Reform” eine negative Konnotation angenommen hat, und er spricht lieber von “Modernisierung unseres Landes” mit “einer Form von Radikalismus” und die Zeit läuft ab ” Wir müssen uns schnell bewegen”.
“Dialog zum Handeln” S. 4-6: Ferrand erinnert daran, dass “das Entscheidungsmonopol” den gewählten Vertretern gehört, aber er begrüßt die Initiative des > Bürgerkonvent für Klima: “Wir sehen die Anfänge einer „deliberativen“ Demokratie „démocratie délibérative“, eines Rechts auf Debatte und eines Rechts auf auf Äußerung.” Dieser Schlüsselsatz dieses Briefes öffnet den nächsten Absatz “Die Handlung en der öffentlichen Hand steuern ” (S. 6-8), der dem Wunsch Ausdruck verleiht, der Staat möge “mehr Freiheiten den Gebietskörperschaften gewähren“, indem Ferrand die große Anzahl von Agenturen zitiert, verstehen wir die Auswirkungen der Zentralisierung…
Unter dem Titel “Förderung lokaler Anpassungen” schlägt Richard Ferrand vor: “Der Staat muss dazu beitragen, gesetzes- und verwaltungsrechtliche Blockaden zu überwinden, lokale Anpassungen von Standards zu ermöglichen, aber es kann nicht mehr der Fahrer sein, der die Weichen stellen würde.” Sie müssen jedes Wort dieses Satzes abwägen. Und Ferrand sagt noch mehr: “Die Krisen haben uns einmal mehr gezeigt, dass Reaktionsfähigkeit und manchmal Erfindungsreichtum nicht das ausschließliche Vorrecht zentraler Machtorte sind.” (S. 8) Der Territorialstaat sollte daher “eine neue Gewaltenteilung zwischen den Gemeinschaften” neu organisiert werden.
Ein weiterer Absatz “Unterschiede zur Kenntnis nehmen” befasst sich mit dem Entstehen und der Bedeutung lokaler Gemeinschaften und dem Aufstieg von Metropolen. (S. 9-12) Richard Ferrand will “den Einsatz digitaler Technologie beschleunigen” (S. 12-14) und den Illectronismus (l’illectronisme ) bekämpfen, von dem 17 % der Bevölkerung betroffen sind. Ein weiterer Absatz betrifft die “Energetische Sanierung” (S. 14 f.), die laut Richard Ferrand nicht mehr vertagt werden sollte. Ebenso wünscht er sich, dass Beschäftigung und sozialer Zusammenhalt Vorrang haben (S. 15-20). Neben der Verpflichtung, “die berufliche und soziale Integration der jüngeren Generationen” zu fördern (S. 16), verweist Ferrand auf die Souveränität, die er als “Fähigkeit einer öffentlichen Gemeinschaft versteht, ihre grundlegenden Aufgaben zu erfüllen, ohne von Akteuren außerhalb ihres Territoriums abhängig zu sein (hierarchisch höherstehend oder ausländisch)”. Das ist wirklich ein umfangreiches Programm, um über die Neuorganisation von Vertriebskanälen und Lieferketten. Und schließlich erwähnt Ferrand die Notwendigkeit, eine einen “erneuerte Plan”(Planungswirtschaft) wiederzufinden (S. 20)
Der Beitrag wurde am Freitag, den 3. Juli 2020 um 10:40 Uhr veröffentlicht und wurde unter Corona-Virus, Politik abgelegt. Kommentare und Pings sind derzeit nicht erlaubt.