Le Président de la République et son domaine réservé
10. März 2007 von H. Wittmann
Après 1958, l’année de la naissance de la Ve République, c’est Jacques Chaban-Delmas, qui dans un discours tenu le 15 novembre 1959, expliquait que le secteur présidentiel comprenait l’Algérie, le Sahara, la communauté francophone, les Affaires étrangères, la Défense. En ce qui concerne ce secteur réservé, c’est le Président de la République qui prend des initatives, définit des solutions et les mesures à prendre. Il est vrai, seulement ses mesures par rapport à la Communauté sont justifiées par la constitution. Notons, en passage, que les articles 78-87 du Titre XII de la Constitution ont été abrogées. Les autres domaines ne sont pas cités par la Constitution.
François Mitterrand a nié, en 1985, l’existence d’un domaine réservé, et même le Général de Gaulle avait affirmé dans ses Mémoires d’espoir: “Dans le champ des affaires, il n’y a pas pour moi de domaine qui soit, ou négligé ou réservé”. En fait, la pratique constitutionelle connaît bel et bien ce domaine réservé du Président de la République. Chacun d’eux, depuis 1958, a toujours révendiqué un rôle éminent dans la politique étrangère et la défense. P. ex. c’est le Président de la République qui peut, selon un décret de 1964, renouvelé en 1996, donne l’ordre d’engagement des forces nucléaires.
Le domaine réservé du Président de la République est un sujet souvent posé aux étudiants en sciences politiques, et, il est vrai, beaucoup de juristes l’ont souvent discuté. Un texte constitutionnel n’existe pas, mais c’est la pratique constitutionnel qui paraît justifer la prétention du Chef de l’Etat. L’article 5 de la constitution de 1958 définit: “Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat.” Ein 1995, cet article a été completé: “(2) Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.” Il est facile d’en déduire que la politique étrangère est une tâche propre au Président de la République.
Nach 1958, dem Geburtsjahr der V. Republik, hat einer der Anhänger de Gaulles, Jacques Chaban-Delmas in einer Rede am 15. November 1959 erklärt, daß der Aufgabenbereich des Staatspräsidenten Algerien, die Sahara, la Communauté (die Gemeinschaft der francophonen Staaten), die Außenpolitik und die Verteidigung umfaßt. In diesen Bereichen behält sich der Staatspräsident Initiativen vor, und definiert Lösungen und Maßnahmen, die umgesetzt werden sollen. Nur die Maßnahmen in Bezug auf die Communauté ( Gemeinschaft der frankophonen Staaten) waren von der Verfassung gedeckt. Die Artikel 78-87 im Titre XII der Verfassung sind mittlerweile aufgehoben wrden. Alle anderen zitierten Bereiche werden von der Verfassung nicht genannt.
François Mitterrand hat 1985 die Existenz eines domaine réservé verneint und auch Général de Gaulle hatten in seinen Memoiren der Hoffnung bestätigt: “In der Politik gibt es für mich keinen Bereich der vernachläßigt oder reserviert ist.” Tatsächlich kennt die Verfassungspraxis oder – wirklichkeit sehr wohl dieses domaine réservé des Staatspräsidenten. Jeder von ihnen hat seit 1958 immer eine besondere Rolle in der Außen- und Verteidigungspolitik für sich in Anspruch genommen. Zum Beispiel ist es auch der Staatspräsident, der gemäß eines Dekrtes von 1964, das 1996 erneuert wurde, der den Befehl zum Einsatz der Atomwaffe gibt.
Das domaine réservé des Staatspräsidenten ist ein den Studenten der Politikwissenschaft oft gestelltes Thema und die Verfassungsrechtler haben dieses Thema immer wieder diskutiert: Einen Verfassungsartikel gibt es dazu nicht, aber die Verfassungswirklichkeit scheint die Ansprüche des Staatschefs zu rechtfertigen. Der Artikel 5, Absatz 1 der Verfassung von 1958: “Der Präsident der Republik wacht über die Einhaltung der Verfassung. Mittels seiner Schiedsgewalt stellt er die ordnungsgemäße Ausübung der öffentlichen Gewalten sowie den Bestand des Staates sicher. ” 1995 wurde dieser Artikel durch einen zweiten Absatz ergänzt: “(2) Er ist Garant der nationalen Unabhängigkeit, der Unversehrtheit des Staatsgebietes und der Einhaltung der Verträge.” Daraus kann man ableiten, dass die Außenpolitik eine eigene Aufgabe des Staatspräsidenten ist.
Der Beitrag wurde am Samstag, den 10. März 2007 um 19:37 Uhr veröffentlicht und wurde unter Politik abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.