Les relations franco-allemandes
Entretien avec Christian Lequesne au CERI de l’Institut d’Études politiques de Paris

25. März 2014 von H. Wittmann




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Lundi, 24 mars 2014, notre blog était invite à l’Institut des Sciences Politiques (SciencesPo) à Paris. Christian Lequesne nous a reçu et il a répondu > à nos questions sur les relations franco-allemandes. Nous avons parlé des visions de l’Europe plus ou moins présents chez nos dirgigeants, nous avons parlé de l’Euro. Lequesne a mentionné le besoin de réforme du rapport entre le gouvernement et le Parlement, en effet, il pense que l’exécutif est trop fort en France. Nous avons aussi parlé des réformes en France et comment l’Allemagne inspire ou pourrait inspirer la France. (La traduction de cet article suivra.)

Christian Lequesne est diplômé de Sciences Po Strasbourg et du Collège d’Europe à Bruges.À Sciences Po de Paris, il a obtenu un doctorat en science politique et l’habilitation à diriger les recherches, sous la direction du > Professeur Alfred Grosser. Il est entré au CERI – Centre d’études et de recherches internationales – en octobre 1988, dont il était le directeur de janvier 2009 jusqu’en janvier 2014.

Au > CERI Centre d’études et de recherches internationales, il y a cinq axes thématiques – capitalismes et mondialisation – sécurité et risques – espace international – trajectoires du politique – identités et politique

Christian Lequesne est aussi Co-rédacteur en chef de European Review of International Studies et membre du comité de rédaction de Journal of European Integration et de Perspectives (Prague). Il est chroniqueur régulier au quotidien Ouest France sur la politique européenne. Il est président du groupe de veille France-Allemagne de> l’Institut Montaigne, membre du conseil scientifique de la Fondation Robert Schuman, de l’Institut für Europäische Politik de Berlin.

Ses recherches portent avant tout sur les Acteurs et outils de la politique extérieure au sein de l’Union européenne et la Politique européenne et étrangère de la France. Vous enseignez ici à Sciences Po et à l’université LUISS de Rome. Lequesne dirige un groupe de recherche > Sociologie de la politique étrangère.

Yves Doutriaux, Christian Lequesne, Les institutions de l’Union européenne après la crise de l’euro (9ème édition), Paris: La Documentation française 2013. > Compte-rendu

Les derniers livres de Christian Lequesne:

– La politique étrangère de Jacques Chirac (avec Maurice Vaïsse dir.), Paris, Editions Riveneuve, 2013.

– The Member states of the European Union (avec S. Bulmer ed.), Oxford, Oxford University Press, The new European series, 2013.

> Les publications de Christian Lequesne *.pdf – le site du CERI

Nous avons posé les questions suivantes à Christian Lequesne:

L’an dernier nous avons fêté le 50e anniversaire de la signature du Traité de l’Élysée, heure de bilan mais aussi des promesses. Et, des deux côtés du Rhin, on continue à se rassurer, à l’occasion de chaque sommet, comme en février dernier, de vouloir coopérer de plus en plus étroitement ensemble.

Or, François Hollande, au cours de > sa conférence de presse le 14 janvier 2014, a essayé à donner de nouvelles impulsions à la coopération franco-allemande. (1) En a-t-elle besoin ? Comment jugez-vous, globalement, l’état actuel des relations franco-allemandes ?

En janvier 2013, dans votre article > Pourquoi faut-il regarder l’Allemagne LE MONDE, 21.1.2013, vous évoquez les débats en France autour du modèle allemand. La concentration sur l’économie du voisin allemand, dont l’appréciation diverge selon les camps politiques, fait qu’on perd de vue d’autres atouts allemands, n’est-ce pas ?

Ce n’est donc pas la performance actuelle de l’économie allemande, mais le consensus dans la « relation capital-travail » qui crée de vrais avantages pour l’Allemagne. Or c’est un sujet trop vaste, trop compliqué pour une harmonisation. Que faire ? Etudier, expliquer patiemment les différences comme je l’ai/ nous l’avons appris aux cours d’Alfred Grosser ?

En France, on peut observer que les choses évoluent, le patronat et les syndicats modifient-ils leurs relations ?
Vous soulignez, qu’il faut regarder l’Allemagne, elle « est porteuse de modernité politique » et vous constatez qu’elle est « une démocratie libérale moderne au cœur de l’Europe », ces avis sont-ils reconnus aujourd’hui en France ?

Trois jours plus tard le 16 janvier 2013, dans Ouest France, vous revenez à la comparaison entre la France et l’Allemagne. Cette fois-ci, vous évoquez la formation des élites, vous notez des différences par rapport à la France, où on a l’habitude de donner une chance aux meilleurs… nous sommes ici à Sciences-Po, est-ce que cette maison s’est transformé au cours des dernières années ?

Quels sont les grands chantiers actuels de la coopération franco-allemande ? L’harmonisation de la fiscalité des données sociales… ?

Nouvel éditorial dans Ouest-France, le 15 février 2012, > Pourquoi l’Allemagne inspire la France, vous citez des sondages qui permettent à croire que les Français perçoivent la relation avec l’Allemagne de plus en plus comme un partenariat. Malgré cela, pourquoi le gouvernement français a un certain mal de réformer le marché du travail ? On ne peut pas simplement importer « le modèle allemand », les réformes du marché du travail en France ?

Pourquoi les médias nous disent si peu de la coopération de tous les jours entre nos gouvernements entre nos hommes politiques, entre nos fonctionnaires sur tous les niveaux ?

Le 29 décembre 2013, LE MONDE a publié votre article > « Le couple franco-allemand reste le moteur de l’Europe ». Or, ils en découlent un certain nombre de responsabilités aussi sur le plan de l’euro, quelles devraient être les prochaines étapes pour la réussite de l’euro ?

Pas seulement de la part de l’Allemagne ; l’euro étant une entreprise commune européenne ?

Sur votre page du CERI on trouve un article > Le PS, l’Allemagne et l’Europe.(5/2013) Vous y réfutez l’avis que François Hollande aurait du mal, selon un commentateur britannique, à imposer ses réformes, bien que le Parti socialiste aie la majorité. Quel est la position du P.S. par rapport à l’Europe ? Elle connaît des courants divergents ?

En juin 2013 vous constatez dans un article > La solidarité européenne existe, une constatation que les médias ne répètent pas très souvent ou qu’ils feignent ignorer… ?

Comment l’Europe devrait-elle lutter contre les courants populistes qui prônent la fin de l’euro ?

Solidarité et citoyenneté vont ensemble. Nous touchons déjà à cette citoyenneté européenne ?

Les jeunes comprennent-ils aujourd’hui l’enjeu principal de l’Europe qui est la paix ?

Pourquoi les élèves en Allemagne devraient-ils, en plus grand nombre, apprendre le français ? Ce qui vaut d’ailleurs aussi pour les élèves français en ce qui concerne l’allemand ?
______________________________
(1) F. Hollande 14, janvier 2014 : « Je fais trois propositions.
Une initiative pour une convergence économique et sociale entre la France et l’Allemagne. De ce point de vue, la décision allemande, dans le cadre de la grande coalition, d’instaurer un salaire minimum, est un premier pas. Mais nous devons aussi, nous – c’est le sens du pacte de responsabilité dont je parlais – harmoniser les règles fiscales, notamment pour les entreprises, entre la France et l’Allemagne.
Deuxième initiative : nous coordonner pour la transition énergétique. Ça, c’est un grand enjeu pour l’Europe. Mais nous devons, France et Allemagne, montrer l’exemple. Dans le développement des énergies renouvelables, l’Allemagne a pris de l’avance. Dans le stockage et les réseaux d’énergie, là, nous pouvons aussi montrer que nous sommes en avant-garde. Et surtout, dans la constitution de filières industrielles communes pour la transition énergétique. Nous sommes très fiers du résultat d’AIRBUS, exceptionnel, grande entreprise franco-allemande, mais pas simplement franco-allemande, européenne. L’idée, c’est de faire une grande entreprise franco-allemande pour la transition énergétique. Une belle alliance.
Enfin, la dernière initiative pourra surprendre. Je souhaite qu’il y ait un couple franco-allemand qui puisse agir pour l’Europe de la défense. «

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