> Michel Onfray ne sera pas le commissaire de l’exposition consacrée à Camus – LE MONDE 17.9.2013

Tout d’abord, on avait nommé > Benjamin Stora comme responsable de l’exposition Albert Camus à Aix-en Provence à l’occasion de son Centenaire. Des difficultés surgissaient, des sensibilités ont été évoquées, bref, l’exposition est annulée en mai 2012. Thierry Clermont en écrit le 8 août 2012 dans son article du > FIGARO: „Depuis trois ans, Aix-en-Provence est le théâtre d’une intrigue politico-culturelle dont il est bien difficile de démêler les tenants et les aboutissants.“

Maintenant, l’exposition va avoir lieu, mais Michel Onfray en sera responsable, comme la ministre la culture Aurélie Filippetti l’a confirmé entretemps. Elle „regrettte“, que Benjamin Stora ne participe plus au projet. L’exposition devra être ouverte dans le cadre de „Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture“ le 7 novembre 2013 à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Les Ministère des affaires culturelles a décidé de ne plus participer au financement de l’exposition: > Le Ministère de la Culture ne financera pas l’Exposition Camus à Aix-en-Provence en 2013, Livres hebdo, le 23 août 2012

> Albert Camus, l’homme disputé – Libération, 13 août 2012

Thierry Clermont rappelle que Michel Onfray a récemment publié le volume > L’Ordre libertaire. La Vie philosophique d’Albert Camus. Ce que Clermont explique au sujet de ce livre: „Un hommage-fleuve efficace démontrant que celui-ci n’était pas le «philosophe pour classes terminales» selon l’expression de ses détracteurs, mais un authentique grand écrivain,“ n’est pas tout à fait correcte. Personne n’a jamais contesté que Camus soit un écrivain authentique et remarquable. Or, Michel cherche à démontrer, dans son livre, que Camus est sans doute un philosophe. Pour faire de cette idée une thèse et pour en fournir des preuves, Onfray construit, dans le premier chapitre de son livre, une opposition entre une philosophie prussienne-obscure (Hegel et Sartre) et, de l’autre côté, une philosophie danoise et claire (Kierkegaard et Camus). Non, une histoire de philosophe raccourcie à l’extrême ne suffit même pas pour l’enseignement au lycée. Cependant, elle est pour Onfray l’occasion d’établir une opposition systématique entre Camus et Sarte et pour en faire un fil directeur de tout son livre. Onfray cite quelques fautes de Sartre, il cite la brouille entre les deux en 1952, qui les a séparés, mais il présente une critique farouche envers Sartre pour pouvoir mieux positionner Camus comme un philosophe.

La question si > Camus est-il un philsophe (H.W., Compte rendu sur le site > www.romanistik.info), l’auteur du compte rendu ne saurait pas la nier ni l’affirmer. Camus est un „essayiste philosophique“(Peter Knopp), certainement un écrivain merveilleux. Et l’opposition entre > Sartre et Camus apparaît sous une autre point de vue
si l’on relit les Å“uvres des deux auteurs non pas seulement sous des aspects politique et idéologiques, mais sous leurs aspects esthétiques. Les deux auteurs ! se sont prononcés résolument contre toute idéologie qui s’en prennent à la liberté de l’homme. Les deux auteurs ont fait de l’art sous toutes ses manifestations le centre de leurs Å“uvres: > Camus a défini les tâches de l’artiste et de l’art de se tourner contre le monde absurde et d’affirmer la liberté de la vie. Tandis que Sartre a analysé avec > un grand nombre d’études de portrait comment les artistes peuvent gagner de l’influence en créant des Å“uvres d’art.

Dans l’œuvre de Camus, l’absurde n’est qu’un diagnostic, la lutte contre l’absurde est la révolte. C’est avant tout l’artiste qui se révolte avec toute sa liberté contre l’absurde. Donc le titre de l’exposition à Aix-en-Provence «Albert Camus. Un homme révolté» est seulement la moitié de la vérité. L’exposition montrera-t-elle les positions esthétique de Camus? „Le monde absurde ne reçoit qu’une justification esthétique,“ écrit-il dans son Carnet. Il ne suffit pas de citer seulement la révolte contre l’absurde? Qui entreprend la révolte? C’est l’artiste avec sa décision de formuler des valeurs… On recommande donc la relecture L’homme révolté. La décade à Cérisy-la-Salle porte le tire „Camus, l’artiste“.

> Camus suscite toujours la polémique – LE FIGARO, 8 août 2012

> Exposition Camus à Aix: Mme Filippetti „regrette“ l’absence de Benjamin Stora – Nouvel Observateur, 23 août 2012

> mo.michelonfray.fr/ – Site personnels de Michel Onfray
> twitter.com/michelonfray/ – Michel Onfray sur Twitter
> www.dailymotion.com/user/eduard/1 – Michel Onfray sur Dailymotion (Videos)

John-Marcus (Express Yourself): > Hymne à Camus, l’anarchiste solaire, in: L’EXPRESS, 6 juin 2012

H. W., Kunst und Moral. Albert Camus und seine Nobelpreisrede, in: Albert Camus oder der glückliche Sisyphos – Albert Camus ou Sisyphe heureux. Hg. von Willi Jung. Bonn University Press (Deutschland und Frankreich im wissenschaftlichen Dialog – Le dialogue scientifique franco-allemand. Hg. von Willi Jung und Catherine Robert), Göttingen: Vandenhoeck & Ruprecht. Im Druck: August 2013.

> Le coup bas intellectuel de Michel Onfray – Le Monde diplomatique, 11 janvier 2012

> Michel Onfray ne sera pas le commissaire de l’exposition consacrée à Camus – LE MONDE 17.9.2013

Zuerst sollte > Benjamin Stora, die Camus-Ausstellung anlässlich seines hundersten Geburtstages in Aixe-en-Provence kuratieren. Es gab ein Hinundher, Empfindlichkeiten aller Art, Vorbehalte, und schließlich wurde die Ausstellung im Mai 2012 abgesagt. Thierry Clermont schreibt dazu am 8. August 2012 im > FIGARO: „Depuis trois ans, Aix-en-Provence est le théâtre d’une intrigue politico-culturelle dont il est bien difficile de démêler les tenants et les aboutissants.“ Jetzt wird sie doch stattfinden, und Michel Onfray wird für die Ausstellung verantwortlich sein, wie es die Kulturministerin Aurélie Filippetti mittlerweile bestätigt hat. Sie „bedauert“, dass Benjamin Stora bei dem Projekt nicht mit dabei ist. Die Ausstellung soll im Rahmen von „Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture“ am 7. November 2013 in Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) eröffnet werden. Mittlerweile hat auch das Kulturministerium erklärt, es werde sich nicht mehr an der Finanzierung der Ausstellung beteiligen. > Le Ministère de la Culture ne financera pas l’Exposition Camus à Aix-en-Provence en 2013, Livres hebdo, le 23 août 2012

> Albert Camus, l’homme disputé – Libération, 13 août 2012

Thierry Clermont erinnert daran, dass Michel Onfray kürzlich den Band > L’Ordre libertaire. La Vie philosophique d’Albert Camus veröffentlicht hat. Clermonts Satz über dieses Buch: „“Un hommage-fleuve efficace démontrant que celui-ci n’était pas le «philosophe pour classes terminales» selon l’expression de ses détracteurs, mais un authentique grand écrivain,“ ist nicht ganz korrekt. Niemand hat je bestritten, dass Camus ein besonderer, authentischer Schriftsteller ist. Aber Michel Onfray will in seinem Buch nachweisen, dass Camus ganz ohne Zweifel ein Philosoph ist. Um diese vorgefasste Meinung in eine These zu verwandeln, die auch belegt werden kann, konstruiert Onfray im ersten Kapitel seines Buches eine Opposition zwischen der preußisch-obskuren Philosophie (Hegel und Sartre) und der dänisch klaren Philosophie (Kierkegaard und Camus). Nein, eine derart verkürzte Philosophiegeschichte reicht noch nicht einmal für den Philosophieunterricht in der Schule. Aber sie ist für Michel Onfray zuallererst eine Gelegenheit, einen ganz klaren Gegensatz zwischen Camus und Sartre als „fil drecteur“ seiner Untersuchung aufzubauen, die nicht ein gutes Haar an Sartre lässt. Natürlich werden einige seiner Fehler zitiert, der Streit von 1952 mit Camus wird gestreift, aber alles nur um die klare, viel bessere und verständliche Position von Camus als eines Philosophen herauszustellen. Die Frage, > Ist Camus ein Philosoph? (H.W., Rezension auf > www.romanistik.info) kann der Rezensent nicht bejahen und auch nicht absolut verneinen. Camus ist ein „philosophischer Essayist“ (Peter Knopp), ganz bestimmt ein wunderbarer Schriftsteller. Und die Opposition zwischen > Sartre und Camus erscheint in einem ganz anderen Licht, wenn das Werk der beiden Autoren nicht nur unter politischen und ideologischen Aspekten, sondern unter literaturtheoretischen und ästhetischen Aspekten gelesen wird. Beide ! haben sich mit Nachdruck gegen jede Art der Ideologien gewendet, die die Freiheit des Menschen beeinträchtigen. Beide Autoren haben die Kunst unter allen Manifestationen zum Mittelpunkt ihrer Werke gemacht. > Camus hat dem Künstler und der Kunst die Aufgabe gegeben, sich vehement mit einer Revolte gegen das Absurde der Welt zu stellen und durch Nutzung der Freiheit das Leben zu bejahen, während Sartre mit vielen > Porträtstudien immer wieder von neuem untersucht, wie Künstler ihren Werken Einfluss verschaffen können.

Das Absurde ist bei Camus nur eine Diagnose, der Kampf gegen das Absurde ist die Revolte. Aber der Künstler ist es, der gegen sich mit dem ganzen Gewicht seiner Freiheit gegen das Absurde wendet. Folglich ist der Titel der Ausstellung in Aix-en-Provence «Albert Camus. Un homme révolté» eigentlich nur die halbe Wahrheit. Man darf gespannt sein, ob die Ausstellung Camus‘ ästhetische Positionen wiedergibt: „Le monde absurde ne reçoit qu’une justification esthétique,“ schreibt er in seinem Tagebuch. Der Hinweis auf die Revolte allein genügt nicht. Wer trägt die Revolte und wogegen wendet sie sich? Es ist der Künstler mit seiner Entscheidung, Werte zu setzen… L’homme révolté sei hier zur erneuten Lektüre eindringlich empfohlen. Die Dekade in Cérisy-la-Salle 2013 trägt den Titel „Camus, l’artiste“.

> Camus suscite toujours la polémique – LE FIGARO, 8 août 2012

> Exposition Camus à Aix: Mme Filippetti „regrette“ l’absence de Benjamin Stora – Nouvel Observateur, 23 août 2012

> mo.michelonfray.fr/ – Site personnels de Michel Onfray
> twitter.com/michelonfray/ – Michel Onfray sur Twitter
> www.dailymotion.com/user/eduard/1 – Michel Onfray sur Dailymotion (Videos)

John-Marcus (Express Yourself): > Hymne à Camus, l’anarchiste solaire, in: L’EXPRESS, 6 juin 2012

H. W., Kunst und Moral. Albert Camus und seine Nobelpreisrede, in: Albert Camus oder der glückliche Sisyphos – Albert Camus ou Sisyphe heureux. Hg. von Willi Jung. Bonn University Press (Deutschland und Frankreich im wissenschaftlichen Dialog – Le dialogue scientifique franco-allemand. Hg. von Willi Jung und Catherine Robert), Göttingen: Vandenhoeck & Ruprecht. Im Druck: August 2013.

> Le coup bas intellectuel de Michel Onfray – Le Monde diplomatique, 11 janvier 2012

Assis dans un amphi de la Sorbonne lors de la rencontre annuelle du > Groupe d’études sartriennes, j’ouvre LE MONDE (23 juin 2012) et je tombe sur le dessin de Gilles Rapaport. Comment mieux dire que Jean-Paul Sartre joue toujours encore une certaine rôle dans l’enseignement de la philosophie. L’article sous se dessin est de Nathalie Brafman et Nicolas Will, > Les nouveaux clients de la philo – LE MONDE. 23 juin 2012 – qui rappellent que, le 18 juin, 500.000 lycéens en France ont écrit leur dissertation de quatre heures de philo: „Une spécificité bien française : aucun autre pays n’a inscrit la philo à l’examen de fin d’études secondaires.“ Depuis le début du 19e siècle, on enseigne la philo dans le secondaire. Certes, elle a connu des changements profonds pour arriver au „penser par moi-même“ au détriment de l’histoire de la philosophie. Il est vrai que des réformes sont devenues nécessaires et qu’un accord n’a pas encore été trouvé. Le peu de débouchées qui s’offrent au capes ou à l’agrégation n’attirent plus les étudiants. Par contre, Brafmann et Weill soulignent l’intérêt du grand public pour les questions de philosophie et ils citent p. ex. l’émission „Les nouveaux chemins de la connaissance“ de France Culture qui s’adresse chaque mois `430 000 auditeurs. Les succès des auteurs comme Luc Ferry ou André Comte-Sponville tranchent avec les recherches universitaires, ceux-ci ne semblent pas trouvé un auditoire comparable. Bref, le pont entre l’université et le public manque. – Cet article est une lecture obligatoire pour nos étudiants de lettres françaises = Romanistik.

> Sartre-Gesellschaft

Im Hörsaal der Sorbonne beim letzten Treffen der Groupe d’études sartriennes, fand ich zufällig in LE MONDE (23. Juni 2012) dieses wunderbare Bild von Gilles Rapaport. Man kann ja kaum besser anzeigen, dass > Jean-Paul Sartre immer noch eine gewisse Rolle im Philosophieunterricht innehat. Unter der Zeichnung steht ein langer Artikel von Nathalie Brafman et Nicolas Will, > Les nouveaux clients de la philo – LE MONDE. 23 juin 2012 -, der über die 500.000 Schüler berichtet, die am 18. Juni die vierstündige Philosophieklausur geschrieben haben: „Eine französische Besonderheit: kein anderes Land fordert das Philosophieexamen am Ende der Schulzeit.“ Seit dem Beginn des 19. Jahrhunderts wird das Fach Philosophie im Sekundarbereich unterrichtet. Es gab sehr tiefgreifende Veränderungen bis man beim „Denken über sich“ zum Nachteil der Philosophiegeschichte angelangt ist. Natürlich ist heute großer Reformbedarf für dieses Fach erkennbar, und man ist davon noch weit entfernt. Die wenigen Stellen, die für die Philosophiestudenten zur Verfügung stehen sind kaum noch ein Anreiz, sich für das Studium dieses Fach zu entscheiden. Aber Brafmann et Weill erläutern ausführlich das Interesse der Öffentlichkeit für philosophische Fragen und sie nennen u.a. die Sendung „Les nouveaux chemins de la connaissance“ von France Culture die sich jeden Monat an über 430 000 Zuhörer wendet. Die Erfolge von Autoren wie Luc Ferry oder André Comte-Sponville stehen in einem gewissen Missverhältnis zur Universität, deren Forscher nicht mit der gleichen Resonanz rechnen können. Es fehlen die Brücken, die Vermittler zwischen der Universität und er Öffentlichkeit. – Dieser Artikel von Nathalie Brafman et Nicolas Will ist ein Pflichtartikel für alle Romanistik- und Philosphiestudenten.

> Sartre-Gesellschaft