Vorschlag: Keine sozialen Netzwerke mehr für Jugendliche unter 15 Jahren in Frankreich
30. April 2025 von H. Wittmann
Le débat lancé récemment par le président Emmanuel Macron sur le temps passé par les mineurs devant les écrans et leur utilisation des réseaux sociaux a repris de plus belle avec les dernières déclarations de Clara Chappaz, secrétaire d’État chargée de l’intelligence artificielle (IA) et des technologies numériques. Il s’agit encore de propositions, mais certaines suggestions concrètes ont déjà été formulées concernant l’utilisation des réseaux sociaux par les mineurs, et il est même question d’un couvre-feu.
« L'addiction aux écrans est le terreau de toutes les difficultés de nos jeunes.
Nous devons prendre des décisions claires pour protéger nos enfants, en ne permettant pas l'usage des téléphones avant 11 ans et l'accès aux réseaux sociaux avant 15 ans. » — @EmmanuelMacron pic.twitter.com/GZ0bdR5F2Z
— Renaissance (@Renaissance) June 12, 2024
Le titre du rapport sur l’impact du temps passé devant les écrans sur les jeunes – www.france-blog.info – remis par une commission à Emmanuel Macron en mai 2024, contient déjà dans son titre sa principale conclusion : > Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu.
> La Synthèse du rapport „Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu“ *.pdf – 6 pages
Le tâches pour les élèves :
> En France, on discute sur une interdiction des réseaux sociaux pour les mineurs. Citez quelques-unes des mesures proposées et donnez votre avis. > Quels réseaux sociaux préférez-vous? > Racontez… comment pendant combien d’heures par journée, participez-vous à des réseaux sociaux ? > Qu’est-ce qui compte plus dans la vie ? Les amis virtuels sur les réseaux sociaux ou ceux dans la vie réelle ? PONS vous soutient : |
> Remise du rapport de la commission d’experts sur l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans – Site web de l’Élysée.
Ce rapport contient un passage important, quelque peu alambiqué, sur l’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes de moins de 15 ans, qui n’est pas recommandée.
« La Commission estime ainsi qu’il n’est pas opportun que les enfants disposent d’un téléphone portable avant l’âge de 11 ans, soit l’entrée au collège ; qu’à partir de 11 ans, s’ils disposent d’un téléphone, il est recommandé que celui-ci ne puisse pas être utilisé pour se connecter à Internet ; qu’à partir de 13 ans s’ils disposent d’un téléphone connecté, celui-ci ne doit pas permettre d’accéder aux réseaux sociaux ni aux contenus illégaux ; qu’à compter de 15 ans, âge symbolique de la majorité numérique, l’accès aux réseaux sociaux soit limité à ceux pourvus d’une conception éthique. »
L’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes de moins de 15 ans devrait même être interdite si l’on en croit les dernières informations : La ‚ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, chargée de l’intelligence artificielle et du numérique Clara Chappaz a une opinion très claire à ce sujet : « Protéger les plus jeunes est une priorité politique. Interdire les réseaux sociaux avant 15 ans, c’est la proposition que je porte. (…) Le temps du déni est derrière nous. »
https://x.com/franceinfo/status/1917258421641859546
> Réseaux sociaux : la ministre du Numérique « travaille activement » à leur interdiction avant 15 ans – Francebleu.fr – 29 avril 2025
Mais ce n’est pas tout. Les 15-18 ans ne pourront plus non plus utiliser les réseaux sociaux entre 18h et 8h : un couvre-feu = interdiction de sortie ou couvre-feu.
Gabriel Attal veut interdire l'accès aux réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ans pic.twitter.com/ZpGLWjQJZN
— BFMTV (@BFMTV) April 29, 2025
Lors de la réunion de la > Délégation aux droits des enfants, sa présidente a attiré l’attention sur ces statistiques inquiétantes :
« Les chiffres concernant l’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux par notre jeunesse doivent nous alerter. Selon une enquête menée par l’association Génération Numérique en janvier 2024, 59 % des enfants de 11 à 14 ans étaient inscrits sur un ou plusieurs réseaux sociaux – alors même que cela est interdit –, et 29 % avaient communiqué avec un inconnu sur Internet. En outre, 33 % des jeunes de 11 à 18 ans ont déjà été exposés à des contenus pornographiques. L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a chiffré à 2,3 millions le nombre de mineurs qui fréquentent des sites pornographiques chaque année. Enfin, 90 % de la prostitution et des pratiques préprostitutionnelles en France passent par internet, facilitant la prostitution des mineurs. » > Compte rendu de réunion n° 15 – Délégation aux droits des enfants
Clara Chappaz a déclaré: „Il faut progresser très concrètement sur la mise en place de mécanismes de protection des enfants sur les réseaux sociaux car la loi Sren et les mesures de protection du contenu pornographique ne s’appliquent pas à eux. La question de l’accès des jeunes de moins de 15 ans aux réseaux sociaux doit être étudiée de près et faire l’objet d’une réponse très ferme. Celle-ci se doit d’être européenne puisque la régulation des plateformes l’est. Nous défendrons vigoureusement la position de la France car il y va de la santé et du développement des jeunes. “
La secrétaire d’État propose :
Renforcement de l’accompagnement parental : le développement d’offres d’information telles que le site web jeprotegemonenfant.gouv.fr doit mieux aider les parents dans l’éducation aux médias, y compris en envisageant de désactiver par défaut les programmes de protection des enfants.
Promotion des outils de signalement et responsabilité des plateformes : les jeunes connaissent et utilisent de plus en plus les outils de signalement ; les plateformes doivent toutefois réagir plus rapidement aux signalements et impliquer davantage de signalants fiables.
Réglementation des contenus générés par l’IA : les deepfakes et les contenus abusifs générés par l’IA doivent être réglementés plus strictement, y compris par des interdictions et des sanctions européennes à partir de 2025.
Protection des jeunes influenceurs : les plateformes telles que TikTok et YouTube ne doivent pas monétiser les contenus provenant de mineurs ou les mettant en scène ; la publicité avec des enfants nécessite une autorisation spéciale.
Promotion des pauses numériques et des alternatives : des initiatives telles que la « pause numérique » dans les écoles montrent leurs premiers résultats ; les alternatives numériques aux smartphones doivent également être davantage encouragées et protégées par la loi.
Protection dans les espaces virtuels : la France travaille au niveau européen à l’élaboration d’une législation plus stricte en matière de protection des données afin de pouvoir également poursuivre les actes punissables en ligne.
Utilisation des jeux à des fins éducatives : les jeux vidéo doivent être utilisés de manière ciblée pour sensibiliser les enfants aux risques numériques, par exemple dans le cadre de campagnes intégrant des personnages de soutien.
Renforcement des compétences médiatiques : des programmes tels que Famille Tout-Écran et la Semaine de la presse et des médias doivent aider les enfants et les familles à reconnaître la désinformation ; la coopération avec le Clemi sera renforcée à cet effet.
Responsabilité des plateformes : les fournisseurs doivent mettre en place des systèmes de vérification de l’âge conformes à la loi et lutter contre les contenus pornographiques et liés à la prostitution.
Régulation des contenus générés par l’IA : l’État développe, en collaboration avec le Pôle d’Expertise de la Régulation Numérique PEReN et des entreprises telles qu’Adobe, des outils techniques permettant de détecter et de contrôler les contenus générés par l’IA, et les met à la disposition des autorités telles que le office expert pour lutter contre les violences faites aux mineurs Ofmin.
Autres sources d’information :
Die im letzten durch Präsident Emmanuel Macron angestoßene Diskussion über die Bildschirmzeiten der Minderjährigen und ihr Besuch in den Sozialen Netzwerken hat durch die jüngsten Erklärungen der Staatssekretärin für Künstliche Intelligenz (KI) und digitale Technologien Clara Chappaz wieder an Fahrt aufgenommen. Noch handelt es sich um Vorschläge, aber es gibt schon einige konkrete Vorschläge hinsichtlich de Nutzung der Sozialen Netzwerke durch Minderjährige, man spricht sogar von einer Sperrstunde.
« L'addiction aux écrans est le terreau de toutes les difficultés de nos jeunes.
Nous devons prendre des décisions claires pour protéger nos enfants, en ne permettant pas l'usage des téléphones avant 11 ans et l'accès aux réseaux sociaux avant 15 ans. » — @EmmanuelMacron pic.twitter.com/GZ0bdR5F2Z
— Renaissance (@Renaissance) June 12, 2024
Der Titel des Berichts über die Auswirkungen der Bildschirmzeiten auf Jugendliche – www.france-blog.info – , den eine Kommission Emmanuel Macron im Mai 2024 überreicht hat, enthält im Titel bereits seine wichtigste Erkenntnis: > Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu.
> La Synthèse du rapport „Enfants et écrans. À la recherche du temps perdu“ *.pdf – 6 pages
Le tâches pour les élèves :
> En France, on discute sur une interdiction des réseaux sociaux pour les mineurs. Citez quelques-unes des mesures proposées et donnez votre avis. > Quels réseaux sociaux préférez-vous? > Racontez… comment pendant combien d’heures par journée, participez-vous à des réseaux sociaux ? > Qu’est-ce qui compte plus dans la vie ? Les amis virtuels sur les réseaux sociaux ou ceux dans la vie réelle ? PONS hilft Euch: |
> Remise du rapport de la commission d’experts sur l’impact de l’exposition des jeunes aux écrans – Website des Élysée-Palastes.
In diesem Bericht gibt es eine wichtige – etwas verklausulierte- Passage über die Nutzung von sozialen Netzwerken durch Jugendliche unter 15 Jahren, denn das nicht empfohlen wird.
„Die Kommission ist daher der Ansicht, dass Kinder vor dem Alter von 11 Jahren, also vor dem Eintritt in die Sekundarstufe, kein Mobiltelefon besitzen sollten; dass ab dem Alter von 11 Jahren, wenn sie ein Mobiltelefon besitzen, dieses nicht für den Zugang zum Internet verwendet werden sollte; ab 13 Jahren, wenn sie ein Smartphone besitzen, dieses keinen Zugang zu sozialen Netzwerken oder illegalen Inhalten ermöglichen sollte; ab 15 Jahren, dem symbolischen Alter der digitalen Mündigkeit, der Zugang zu sozialen Netzwerken auf solche beschränkt sein sollte, die ethisch konzipiert sind.“
Die Nutzung der sozialen Netzwerke durch Jugendliche unter 15 Jahren soll nun sogar verboten werden, wenn man den aktuellen Meldungen glauben will: Die Staatssekretärin für Staatssekretärin für Künstliche Intelligenz (KI) und digitale Technologien Clara Chappaz hat dazu eine eindeutige Meinung: „Der Schutz der Jüngsten ist eine politische Priorität. Ich schlage vor, soziale Netzwerke für Kinder unter 15 Jahren zu verbieten. (…) Die Zeit der Verleugnung ist vorbei.“
Clara Chappaz, secrétaire d'Etat chargée du Numérique ▶️ "Protéger les plus jeunes est une priorité politique. Interdire les réseaux sociaux avant 15 ans, c'est la proposition que je porte. (…) Le temps du déni est derrière nous" pic.twitter.com/uuKvuAxQhJ
— franceinfo (@franceinfo) April 29, 2025
> Réseaux sociaux : la ministre du Numérique „travaille activement“ à leur interdiction avant 15 ans – Francebleu.fr – 29 avril 2025
Aber es kommt noch mehr. Auch die 15-18-Jährigen dürfen zwischen 18:00 und 08:00 die sozialen Netzwerke nicht mehr nutzen: un couvre-feu = Ausgangsverbot oder Sperrstunde.
Gabriel Attal veut interdire l'accès aux réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ans pic.twitter.com/ZpGLWjQJZN
— BFMTV (@BFMTV) April 29, 2025
Während der Sitzung der > Délégation aux droits des enfants hat deren Präsidentin auf die beunruhigende Statistik hingewiesen:
„Die Zahlen zur Nutzung des Internets und der sozialen Netzwerke durch unsere Jugend müssen uns alarmieren. Laut einer Umfrage des Vereins Génération Numérique vom Januar 2024 waren 59 % der 11- bis 14-Jährigen in einem oder mehreren sozialen Netzwerken angemeldet – obwohl dies verboten ist – und 29 % hatten im Internet mit einem Fremden kommuniziert. Darüber hinaus waren 33 % der 11- bis 18-Jährigen bereits mit pornografischen Inhalten konfrontiert. Die Regulierungsbehörde für audiovisuelle und digitale Kommunikation (Arcom) schätzt die Zahl der Minderjährigen, die jedes Jahr pornografische Websites besuchen, auf 2,3 Millionen. Schließlich finden 90 % der Prostitution und der vorbereitenden Handlungen zur Prostitution in Frankreich über das Internet statt, was die Prostitution von Minderjährigen erleichtert.“ > Compte rendu de réunion n° 15 – Délégation aux droits des enfants
Staatssekretärin Clara Chappa erklärte: „Es ist dringend notwendig, konkrete Schutzmechanismen für Kinder in sozialen Netzwerken zu entwickeln, da bestehende Gesetze wie Sren (Loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique, N.d.l.r.) und Maßnahmen gegen pornografische Inhalte nicht greifen. Der Zugang von unter 15-Jährigen zu sozialen Medien muss streng reguliert werden, idealerweise auf europäischer Ebene, wobei Frankreich eine entschlossene Position vertreten wird, um die Gesundheit und Entwicklung der Jugendlichen zu schützen.“
Die Staatsekretärin schlägt vor:
Stärkung der elterlichen Begleitung: Der Ausbau von Informationsangeboten wie der Website jeprotegemonenfant.gouv.fr soll Eltern besser bei der Medienerziehung unterstützen – inklusive der Überlegung, die Aktivierung von Kinderschutzprogrammen standardmäßig einzustellen.
Förderung von Meldetools und Verantwortung der Plattformen: Jugendliche kennen und nutzen zunehmend Meldewerkzeuge; Plattformen sollen jedoch schneller auf Meldungen reagieren und mehr vertrauenswürdige Melder einbeziehen.
Regulierung von KI-Inhalten: Deepfakes und KI-generierte Missbrauchsinhalte sollen strenger reguliert werden – inklusive europäischer Verbote und Sanktionen ab 2025.
Schutz junger Influencer: Plattformen wie TikTok und YouTube dürfen Inhalte von und mit Minderjährigen nicht monetarisieren; Werbung mit Kindern bedarf einer besonderen Genehmigung.
Förderung digitaler Pausen und Alternativen: Initiativen wie die „Pause numérique“ an Schulen zeigen erste Erfolge; auch digitale Alternativen zu Smartphones sollen stärker gefördert und rechtlich abgesichert werden.
Schutz in virtuellen Räumen: Frankreich arbeitet auf europäischer Ebene an einer Weiterentwicklung des Datenschutzrechts, um auch online strafbare Handlungen verfolgen zu können.
Nutzung von Spielen zur Aufklärung: Videospiele sollen gezielt zur Sensibilisierung von Kindern für digitale Risiken eingesetzt werden, wie etwa bei Kampagnen mit eingebauten Unterstützungsfiguren.
Stärkung der Medienkompetenz: Programme wie Famille Tout-Écran und die Semaine de la presse et des médias sollen Kindern und Familien helfen, Desinformation zu erkennen; die Zusammenarbeit mit dem Clemi wird dabei ausgebaut.
Verantwortung von Plattformen: Anbieter sollen gesetzeskonform Altersverifikationen einführen und gegen pornografische sowie prostitutionsähnliche Inhalte vorgehen.
Regulierung von KI-Inhalten: Der Staat entwickelt gemeinsam mit dem Pôle d’Expertise de la Régulation Numérique PEReN und Unternehmen wie Adobe technische Werkzeuge zur Erkennung und Kontrolle von KI-generierten Inhalten und stellt sie Behörden wie dem office expert pour lutter contre les violences faites aux mineurs Ofmin zur Verfügung.
Weitere Informationsquellen:
Assemblée nationale : > Compte rendu de réunion n° 15 – Délégation aux droits des enfants
17e législature – Session 2024 – 2025 – Déposé le lundi 28 avril 2025.
> Le plan d’action pour un usage raisonné des écrans par les jeunes et les enfants, le site https://jeprotegemonenfant.gouv.fr
> l’expérimentation du projet « P@rents, parlons numérique »
Der Beitrag wurde am Mittwoch, den 30. April 2025 um 14:18 Uhr veröffentlicht und wurde unter Allgemein abgelegt. Kommentare und Pings sind derzeit nicht erlaubt.