Die schwierige Regierungsbildung in Paris nach der Auflösung und den Neuwahlen
26. August 2024 von H. Wittmann
Après la dissolution de l’Assemblée nationale et les nouvelles élections du 30 juin et du 7 juillet 2024, il n’y a toujours pas de gouvernement, il n’y a pas de nouveau gouvernement en France. En l’état actuel des choses, on cherche un Premier ministre dont l’équipe gouvernementale ne sera pas immédiatement renversée. Il faudrait donc que des partis s’unissent, au mieux pour obtenir une majorité absolue LCP à l’Assemblée nationale. Le graphique publié le 12 août dans le Handelsblatt (Gregor Waschinski, > Macron doit chercher un gouvernement stable après les JO) explique le dilemme actuel :
Maintenant, depuis vendredi, les représentants des partis se sont rendus à l’Élysée. Demain, ils entameront un nouveau tour de table. La seule chose qui semble acquise jusqu’à présent est qu’il n’y aura pas de gouvernement avec le NFP, car il serait immédiatement renversé avec la participation du RN. Qui est responsable de la situation actuelle ? Beaucoup pensent que c’est le président, mais il estime qu’il a assuré une « clarification » en organisant de nouvelles élections, exprimant ainsi le souhait que les partis se rassemblent pour former une majorité (absolue). Mais la question est aussi de savoir qui est responsable de la formation d’une majorité ? Le Premier ministre, qui n’existe pas encore, ou le président de la République ? Des noms circulent : le président (LR) de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand ou l’ancien ministre socialiste Bernard Cazeneuve n’onté´te invivtés au Palais de l’Élysée.
🔴 Emmanuel Macron écarte l’option d’un gouvernement du NFP et annonce de nouvelles concertations
▶️ #LE20H pic.twitter.com/FbZYYiZff9
— TF1Info (@TF1Info) August 26, 2024
Il faut donc imaginer des coalitions possibles pour voir dans quelle configuration on pourrait trouver quel chef de gouvernement : Le Monde propose à cet effet un graphique interactif :
> ; Construisez votre majorité absolue à l’Assemblée nationale avec notre simulateur de coalition – Le Monde, 9 juillet 2024
En vue de la nomination d’un Premier ministre, le Président @EmmanuelMacron a reçu les responsables des partis représentés au Parlement ainsi que les Présidents des deux chambres. Le communiqué : pic.twitter.com/cY5YAZRrms
— Élysée (@Elysee) August 26, 2024
Il s’agit maintenant aussi de questions institutionnelles, donc d’une interprétation de la Constitution. L’article 8 dit en effet : « Le président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions lorsque celui-ci présente la démission du gouvernement.
Sur proposition du Premier ministre, il nomme et révoque les autres membres du gouvernement ». Habituellement, le président nomme un Premier ministre issu du parti qui a obtenu la majorité absolue. Or, un tel parti n’existe plus, les LR se sont en partie éloignés en direction du RN, le PS est loin d’être aussi fort qu’autrefois sous François Mitterrand. Il faudrait donc former une coalition d’où sortirait un Premier ministre disposant si possible d’une majorité absolue et qui ne pourrait donc pas être renversé par l’opposition. S’agit-il d’un processus d’apprentissage dans lequel les partis tentent de former une coalition à l’image de l’Allemagne (le feu tricolore à Berlin ne propose pas non plus de recette efficace, même s’il dispose (encore) d’une majorité au Bundestag) ?
Le durcissement des position est souligné par laProposition de Jean-Luc Mélenchon de destituer le président de la République.
> Drohung der LFI, Emmanuel Macron des Amtes zu entheben: Wie funktioniert dieses Verfahren und kann es erfolgreich sein? – www.cnews.fr – 26 août 2024
Libération se montre critique à l’égard du président :
Emmanuel Macron : le mépris.
C'est la une de @libe ce mardi.
Le chef de l’Etat a annoncé lundi soir exclure l’option d’un gouvernement Nouveau Front populaire, au nom de la «stabilité institutionnelle». pic.twitter.com/EwyIXehFzT
— Libération (@libe) August 26, 2024
Les critiques de la candidate préférée du PNR, rejetée par Emmanuel Macron > Gouvernement NFP écarté : “La démocratie ne signifie rien aux yeux du Président”, affirme Lucie Castets – France-Inter, 27 août 2024, souligne une fois de plus le durcissement des fronts.
Cf. également sur notre blog : > ; Après la dissolution de l’Assemblée nationale et les nouvelles élections, il faut maintenant chercher une majorité parlementaire par la voie d’une coalition.
A ce sujet, un > ; Éditorial : Les succès des Jeux Olympiques 2024 à Paris et la politique.
Noch immer gibt es nach der Auflösung der Nationalversammlung unu den Neuwahlen am 30. Juni und am 7. Juli 2024 keine neue Regierung in Frankreich. Beim Stand der Dinge wird ein Premierminister gesucht, dessen Regierungsmannschaft nicht sofort wieder gestürzt wird. Also müssten sich Parteien zusammenschließen, am besten um eine absolute Mehrheit LCP in der Nationalversammlung zu erreichen. Die am 12.8. im Handelsblatt veröffentlichte Grafik (Gregor Waschinski > Macron muss nach Olympia eine stabile Regierung suchen) erläutert das aktuelle Dilemma:
Seit Ende der letzten Woche kommen die Vertreter der Parteien in de Élysée-Palast. Morgen beginnt eine weitere Runde. Festzustehen scheint bisher nur, dass es eine Regierung mit der NFP nicht geben wird, würde sie doch sofort mit Beteiligung vom RN gestürzt werden. Wer ist schuld an die aktuellen Misere? Viele meinen,es sei der Präsident, aber der hat seiner Meinung nach durch die Neuwahlen für eine “clarification” gesorgt, damit drückt er den Wunsch aus, die Parteien mögen sich zu einer (absoluten) Mehrheit zusammenfinden. Die Frage ist aber auch, wer ist für die Bildung einer Mehrheit verantwortlich? Der Premierminister, den es noch nicht gibt, oder der Staatspräsident? Die Namen eines künftigen Premierministers werden genannt wie der Vorsitzende (LR) der Region des Hauts-de-France Xavier Bertrand der Sozialist und frühere Premierminister Bernard Cazeneuve, die aber bisher nicht im Élysée-Palast eingeladen wurden.
🔴 Emmanuel Macron écarte l’option d’un gouvernement du NFP et annonce de nouvelles concertations
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— TF1Info (@TF1Info) August 26, 2024
Also sind mögliche Koalitionen durchzuspielen, um zu gucken, in welcher Konstellation man welchen Regierungschef finden könnte: Le Monde bietet dazu eine interaktive Grafik an:
> Construisez votre majorité absolue à l’Assemblée nationale avec notre simulateur de coalition – Le Monde, 9 juillet 2024
En vue de la nomination d’un Premier ministre, le Président @EmmanuelMacron a reçu les responsables des partis représentés au Parlement ainsi que les Présidents des deux chambres. Le communiqué : pic.twitter.com/cY5YAZRrms
— Élysée (@Elysee) August 26, 2024
Es geht jetzt auch um institutionelle Fragen, also eine Interpretation der Verfassung. Heißt es doch im Artikel 8: “Der Präsident der Republik ernennt den Premierminister. Er entlässt ihn aus seinem Amt, wenn dieser den Rücktritt der Regierung erklärt.
Auf Vorschlag des Premierministers ernennt und entlässt er die übrigen Mitglieder der Regierung.” Üblicherweise ernennt der Präsident einen Premierminister, der aus der Partei hervorgeht, die die absolute Mehrheit errungen hat. Nun gibt es eine solche Partei nicht mehr, die LR haben sich teilweise Richtung RN abgesetzt, die PS ist weit davon entfernt so stark zu sein, wie einst unter François Mitterrand. Also müsste eigentlich ein Koalition gebildet werden, aus der ein Premierminister hervorgeht, der möglichst über eine absolute Mehrheit verfügt und folglich von der Opposition nicht gestürzt werden könnte. Ist das jetzt gerade ein Lernprozess, bei dem die Parteien nach deutschem Muster (wobei die Ampel in Berlin zur zeit auch kein so rechtes Erfolgsrezept vorstellt, auch wenn sie (noch) im Bundestag eine Mehrheit hat.) versuchen, eine Koalition zu bilden? Die Frage ist aber auch, wer ist für die Bildung einer Mehrheit verantwortlich? Der Premierminister, den es noch nicht gibt, oder der Staatspräsident?
Wie verhärtet die Fronten sind zeigt der Vorschlag von jena-Luc Mélenchon, den Staatspräsidenten abzusetzen.
> Menace de destitution d’Emmanuel Macron par LFI : comment fonctionne cette procédure et peut-elle aboutir ? – www.cnews.fr – 26. August 2024
Libération zeigt sich kritisch gegenüber dem Präsidenten:
Emmanuel Macron : le mépris.
C'est la une de @libe ce mardi.
Le chef de l’Etat a annoncé lundi soir exclure l’option d’un gouvernement Nouveau Front populaire, au nom de la «stabilité institutionnelle». pic.twitter.com/EwyIXehFzT
— Libération (@libe) August 26, 2024
Die Kritik der von Emmanuel Macron abgewiesenenen Wunschkandidatin des NFP > Gouvernement NFP écarté : “La démocratie ne signifie rien aux yeux du Président”, affirme Lucie Castets – France-Inter, 17. August 2024 unterstreicht einmal mehr die verhärteten Fronten.
Vgl. auch auf unserem Blog: > Nach der Auflösung der Nationalversammlung und den Neuwahlen muss jetzt auf dem Weg über eine Koalition eine Parlamentsmehrheit gesucht werden
Dazu noch ein > Éditorial : Les succès des Jeux Olympiques 2024 à Paris et la politique
Der Beitrag wurde am Montag, den 26. August 2024 um 20:59 Uhr veröffentlicht und wurde unter Allgemein abgelegt. Kommentare und Pings sind derzeit nicht erlaubt.