Albert Camus m’a accompagné tout au long de mes études. Au lycée, nous avons lu L’étranger et Les justes. Au début des études à Paris, on nous a proposé, dans un cours de civilisation française en Sorbonne, la lecture de La chute. Plus tard, à l’université de Bonn, j’ai suivi des séminaires et des cours sur l’Å“uvre de Camus. Après la parution de la 2e édition du livre sur L’esthétique de Sartre, mon directeur de thèse, > Dirk Hoeges a suggéré, en 1997, d’écrire un livre sur l’esthétique dans l’Å“uvre d’Albert Camus.

En effet, si l’on relit Le mythe de Sisyphe, L’homme révolté, ses nouvelles et son Å“uvre romanesque comme ses articles sur l’engagement de l’artiste (A. C., Le témoin de la liberté, la Gauche, 20 décembre 1948, in ders., Essais, ed. p. R. Quilliot, L. Faucon, Paris 1965, p. 399-406) et p. ex. aussi son Discours de Suède, on se rend compte de l’importance de l’art et aussi de la liberté dans toute son Å“uvre. Das Buch Albert Camus. Kunst und Moral explique donc, que l’absurde est certes une idée non négligeable chez Camus, mais il n’est qu’une sorte de diagnostic. Ensuite, il faut aller plus beucoup plus loin, car les tâches de l’artiste sont inspirées par la liberté et une responsabilité. Encore aujourd’hui l’article „Albert Camus“ de la Wikipedia allemande veut nous faire croire que la vie selon Camus n’aurait pas de sens. Il est vrai que la version française est plus nuancée sur ce point au-moins. Encore recemment, une élève m’a expliqué qu’elle abandonné le français. Ils avaient lu Cmaus en classe, tout était absurde et la vie n’avaitr pas de sens… Un vrai malentendu. On a raté de leur expliques l’actualité de Camus. Mais encore aujourd’hui, on écrit des libres qui ne mentinonnent pas l’importance fondamentale de l’art dans l’Å“uvre de Camus.

Or, l’esthétique de Camus rappelle l’autonomie de l’art qu’il oppose aux idéologies du 19e et du 20e siècle. Si l’on relit sa série d’articles parus d’abord au journal Combat, ensuite sous le titre Ni victimes ni bourreaux (A. C., Essais, p. 329-352), on découvre que Camus a très tôt su prévoir la fin des idéologies et les chances de la globalisation. La brouille avec Sartre, à la suite du compte-rendu écrit par Francis Jeanson de L’homme révolté, a lieu sur un niveau politique. Or, il est vrai, ce n’est pas la politique qui a influencé leurs Å“uvres, c’est bien leur conceptions de l’art qui a marqué leurs Å“uvres. Sartre est philosophe, mais Camus est le meilleur écrivain. La > comparaison de leurs Å“uvres sur le plan esthétique permet de rappeler que les deux auteurs ont toujours au rapport si étroit entre la liberté et l’art.

Dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, Jürg Altwegg écrit aujourd’hui un article > Das Comback des ersten Menschen en rappelant le titre du dernier roman de Camus: Le premier homme. Et on y lit: „Longtemps, les Français étaient en mauvais termes avec l’un de leurs plus grands écrivains. C’est seulement maintenant, à l’approche du 50e anniversaire de sa mort, qu’on le lit à nouveau : La renaissance triomphale d’Albert Camus“

Olivier Mony, > Albert Camus, l’homme intranquille, LE FIGARO, 23 décembre 2009

Université Bonn:
> Congrès international Albert Camus
„Albert Camus revisité – Wiederbegegnung mit Albert Camus“
Jeudi, 28 jusjqu’au 29 janvier 2010 à partir de 9 h 00, Institut-Robert-Schuman, Bonn

Voir aussi sur ce blog: > 4. Januar 2010: Zum 50. Todestag von Albert Camus
> Albert Camus et Wikipédia
> Albert Camus, L’étranger
> Albert Camus, L’homme révolté
> Albert Camus
> L’actualité d’Albert Camus

In der Schule haben wir L’étranger und Les justes gelesen. Am Anfang des Studiums in Paris wurde uns in der Sorbonne bei einem Kurs „Civilisation française“ die Lektüre von La chute angeboten. Später hörte ich Vorlesungen und nahm an Seminaren in der Universität Bonn teil. Nach dem Erscheinen der 2. Auflage des Buches über Sartres Ästhetik schlug > Professor Dirk Hoeges 1997 vor, nun auch ein Buch über die Ästhetik im Werk von Albert Camus zu verfassen.

Und tatsächlich, wenn man Le mythe de Sisyphe, L’homme révolté, seine Novellen, sein erzählerisches Werk wie die Artikel über die Aufgaben des Künstlers (A. C., Le témoin de la liberté, la Gauche, 20 décembre 1948, in ders., Essais, ed. p. R. Quilliot, L. Faucon, Paris 1965, p. 399-406) wie auch seines Nobelpreisrede (Discours de Suède) von 1957 wiederliest, dann wird man die Bedeutung der Kunst und auch der Freiheit in seinem Gesamtwerk entdecken. Das Buch Albert Camus. Kunst und Moral erklärt daher, dass das Absurde sicher kein zu vernachlässigender Gedanke in seinem Werk ist, aber es ist auch nicht viel mehr als eine Diagnose. Danach muss man viel weitergehen, denn die Aufgaben des Künstlers hängen von der Freiheit und von seiner Verantwortung ab. Der Artikel „Albert Camus“ in der deutschen Wikipedia will uns heute immer noch weismachen, Camus glaube, das Leben habe keinen Sinn. Es stimmt, die französische Version dieses Artikels ist in diesem Punkt präziser. Erst kürzlich noch sagte mir eine Schülerin, Französisch habe sie aufgegeben. Sie hätten Camus gelesen, und bei ihm sei alles immer so absurd und sinnlos… Da ist wohl wirklich was im Unterricht schiefgelaufen. Irgendwie hat man es wohl verpasst, diesen Schülern die Aktualität von Camus näherzubringen. Aber noch heute erscheinen Bücher über Camus, in denen das Wort Kunst, geschweige denn im Zusammenhang mit der Freiheit nicht vorkommt.

Camus erinnert mit seiner Ästhetik an die Autonomie der Kunst, die er den Ideologien des 19. und 20. Jahrhunderts entgegensetzt. Liest man z. B. die Artikelserie aus Combat, die unter dem Obertitel Ni victimes ni bourreaux (A. C., Essais, p. 329-352) erschienen ist, dann wird man verstehen, dass Camus sehr früh das Ende der Ideologien und damit der Ost-West-Konfrontation vorhersah und die Chancen der Globalisierung präzise beschrieb. Der Streit und der Bruch der Freundschaft mit Sartre nach der von Francis Jeanson verfassten Rezension von L’homme révolté fand auf einer politischen Ebene statt. Nicht die Politik sondern ihre Ästhetik hat ihre Werke und ihre Kritik an den Ideologien geprägt. Sartre war ein Philosoph, aber Camus war der bessere Schriftsteller. Der > Vergleich ihrer Werke hinsichtlich ihrer jeweiligen Auffassung zur Kunst erlaubt es, daran zu erinnern, dass beide Autoren sich in ihren Werken für die unauflösbare Verbindung von Kunst und Freiheit eingesetzt haben.

Jürg Altwegg schreibt heute in der FAZ unter dem Titel > Das Comback des ersten Menschen einen Beitrag dessen Titel auf Camus letzen Roman Le premier homme anspielt. Und unter dem Titel seht: „Lange hatten die Franzosen ein gespaltenes Verhältnis zu einem ihrer größten Schriftsteller. Erst jetzt, da sein fünfzigster Todestag bevorsteht, wird er neu gelesen: Die triumphale Renaissance des Albert Camus.“

Olivier Mony, > Albert Camus, l’homme intranquille, LE FIGARO, 23 décembre 2009

Universität Bonn:
> Congrès international Albert Camus
„Albert Camus revisité – Wiederbegegnung mit Albert Camus“
Donnerstag, 28. bis 29. Januar 2010 ab 9.00 Uhr, Robert-Schuman-Institut, Bonn

Auch auf diesem Blog: > 4. Januar 2010: Zum 50. Todestag von Albert Camus
> Albert Camus et Wikipédia
> Albert Camus, L’étranger
> Albert Camus, L’homme révolté
> Albert Camus
> L’actualité d’Albert Camus

A gauche, l‘> Abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire, environ 70 km au sud d’Orléans, à droite, le > musée de Porsche à Stuttgart-Zuffenhausen.

> L’Abbaye Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire

Deux bâtiments sont, bien sûr, très différents. Or, on peut les citer ensemble dans un article „L’imprévisible: Une petite esthétique de l’architecture“ paru en novembre dernier dans la Revue „Recherches en esthétique“. Dans l’église abbatiale, l’imprévisible est absent. Toutes les proportions ont été, lors de la construction selon un > symbolisme des nombres méticuleusement bien calculées. Au musée Porsche, l’imprévisible fait partie de l’essence même du bâtiment au-delà des calculs des ingénieurs. Visitez-le, chaque salle, chaque espace vous y fait apercevoir d’autres voitures, d’autres vues, l’imprévisible vous fait faire de nouvelles découvertes. Voilà l’idée de base.

Comment chaque année, la revue > Recherches en esthétique choisit un autre slogan ou titre pour son cahier qui parait une fois par an. Cette année, on a choisit L’imprévisible et il fallait s’imaginer un article.

Le 15e numéro de la revue Recherches en Esthétique a été présentés > à l’IUFM le vendredi 13 novembre 2009 à 18h.

Recherches en esthétique n° 15: > Sommaire et éditoral

Recherches en esthétique est la revue du C.E.R.E.A.P. (Centre d’Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques à l‘> IUFM de Martinique. Le C.E.E.A.P est rattaché au Laboratoire d’Esthétique Théorique et Appliquée dirigé par Marc Jimenez, équipe d’accueil (n° 2478) de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. La revue est publiée avec le concours de l’UFM de Martinique, du Conseil Régional de Martinique, de la DRAC de Guadeloupe et du Conseil régional de Guadeloupe. Le Directeur de la publication et de la rédaction est > Dominique Berthet.

Diffusion: C.E.R.E.A.P.

Déjà parus:
Heiner Wittmann, La photographie de l’ailleurs : Une esthétique de la vue
dans: Recherches en esthétique N° 10: L’ailleurs , n° 10, oct. 2004. p. 11-20.
et L’utopie, in: Recherches en esthétiques, N° 11, L’utopie, oct. 2005, p.35-41.
> www.romanistik.info/utopie.html

Le symbolisme des nombres :
P. Louis-Marie Gantier, Le symbolisme des nombres. La basilique à la lumière des écrits de saint Abonn de Flaury, dans: Anselme, Davril, Lin Donant, Bertrand Lefebvre, Louis-Marie Gantier, La basilique de Saint-Benoît-sur-Loire. Histoire et symboles, Valloire: Editions Wadoo, 2009, p. 61-104; Carol Heitz, Symbolisme et architecture. Les nombres et l’architecture religieuse du haut moyen âge, dans: Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, t. XXIII, Simboli e simbologica nell’alto medioevo, Spoleto, 3-9 avril 1975, Spoleto 1976, p. 387-427.

Links: > Abbaye de Fleury in Saint-Benoît-sur-Loire, ungefähr 70 km südlich von Orléans, rechts, das > Porschemuseum in Stuttgart-Zuffenhausen.

> L’Abbaye Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire

Zwei Bauwerke, die völlig unterschiedlich sind. Und dennoch werden sie zusammen in einem Artikel „L’imprévisible: Une petite esthétique de l’architecture“ genannt, der im November in der Zeitschrift „Recherches en esthétique“ erschienen ist. In der Abteikirche wird das Unvorhersehbare vermieden. Alle Proportionen, alle Maße sind aufgrund einer > Zahlensymbolik, die sich an die Bibel anlehnt, peinlich genau ausgerechnet worden, Kein Maß wird dem Zufall überlassen. Im Porsche-Museum gehört das Unvorhersehbare zum Konzept des Museums. Jeder Raum hat dort andere, fast zufällige Maße. Beim Hinauffahren mit der Rolltreppe sehen Sie kein Auto, aber vom ersten Raum an, macht man ständig neue Entdeckungen, ovale, runde, eckige Räume ziehen den Besucher in das Museum hinein. Dieser Vergleich ist die Idee für diesen Artikel.

Jedes Jahr wählen die Herausgeber der Zeitschrift > Recherches en esthétique, die jährlich einmal erscheint, eine andere Ãœberschrift. Dieses Jahr lautete die Ãœberschrift L’imprévisible, und nun musste man sich einen Artikel ausdenken.

Die 15. Ausgabe der Zeitschrift Recherches en Esthétique wurde am 13. November 2009 im > IUFM auf Martinique vorgestellt.

Recherches en esthétique n° 15: > Inhaltsverzeichnis und Vorwort des Herausgebers

Recherches en esthétique ist die Zeitschrift des C.E.R.E.A.P. (Centre d’Etudes et de Recherches en Esthétique et Arts Plastiques), das zum> IUFM de Martinique. Das C.E.E.A.P ist mit dem Laboratoire d’Esthétique Théorique et Appliquée, das Marc Jimenez, in der Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne leitet. Die Zeitschrift wird mit der Unterstützung des UFM de Martinique, des Conseil Régional de Martinique, des DRAC de Guadeloupe und des Conseil régional de Guadeloupe veröffentlicht. Herausgeber ist > Dominique Berthet.

Vertrieb: C.E.R.E.A.P.

Schon früher erschienen:
Heiner Wittmann, La photographie de l’ailleurs : Une esthétique de la vue
dans: Recherches en esthétique N° 10: L’ailleurs , n° 10, oct. 2004. p. 11-20.
et L’utopie, in: Recherches en esthétiques, N° 11, L’utopie, oct. 2005, p.35-41.
> www.romanistik.info/utopie

Zahlensymbolik:

P. Louis-Marie Gantier, Le symbolisme des nombres. La basilique à la lumière des écrits de saint Abonn de Flaury, dans: Anselme, Davril, Lin Donant, Bertrand Lefebvre, Louis-Marie Gantier, La basilique de Saint-Benoît-sur-Loire. Histoire et symboles, Valloire: Editions Wadoo, 2009, p. 61-104; Carol Heitz, Symbolisme et architecture. Les nombres et l’architecture religieuse du haut moyen âge, dans: Settimane di studio del Centro italiano di studi sull’alto medioevo, t. XXIII, Simboli e simbologica nell’alto medioevo, Spoleto, 3-9 avril 1975, Spoleto 1976, p. 387-427.