Tout le monde s’est occupé du virus: certains parce qu’ils doivent rester à la maison dans leur Home-Officee, d’autres pour des raisons professionnelles, les journalistes, les hommes politiques, les psychologues, les économistes, les présidents, bien sûr aussi les écrivains. Certains pensent aux conséquences économiques, d’autres étudient les conséquences du lockdown pour l’âme, certains parlent de guerre, d’autres pensent à des scénarios futurs pour la vie avec le virus.
En ce moment, le tract d’un historien vient au point nommé, pour corriger les perpectives : Jean-Noël Jeanneney, l’ancien Directeur de la Bibliothèque Nationale (2002 bis 2007) et ancien Présdient de Radio-France – il a aussi organisé le > Bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen – hat sich jetzt dazu geäußert: > Virus ennemi . Discours de crise, histoire de guerres. Collection Tracts, Série Grand format, Gallimard 2020.
Soudain, la mort s’approche de nous. Mais toujours pas de comparaison avec les énormes pertes des deux guerres mondiales. Et Jeanneney rappelle le Président fédéral Walter Steinmeyer, qui se contente de parler d’“test de notre humanité“ (11 avril 2020). Régis Debray a souligné que l’invitation à rester à la maison est le contraire du départ à la guerre et que nos aînés sont menacés plus que les jeunes. Et Jeanneney ouvre Marc Bloch, L’ètrange défaite, qui rappelé à l’égard de la défaite de 1940 qu’on a opposé les messieurs chenus aux nazis.
> Le site personnel de Jean-Noël Jeanneney
À quoi sert ces comparaisons? Ce qui est vrai, c’est que la vie publique n’a pas connu une telle crise depuis 1940-1945 que celle qui a été vécue à cause du virus Corona. Blitzkrieg et Covid-19. En 1914, le déclenchement de la guerre avec ses horribles actes de violence n’était pas prévu non plus. (cf. > Nachgefragt: Jean-Noël Jeanneney, La Grande Guerre, si loin, si proche – 25. März 2014) et le hasard, l‘ > Uchronie: Si la folie sur le marché de Wuhan n’avait pas eu lieu, le gouvernement chinois aurait écouté les avertissements, le chauffeur de l’héritier du trône aurait pris une autre route…
Les comparaisons sont séduisantes, et l’historien observe avec enthousiasme comment Emmanuel Macron se positionne dans une position extrême par rapport aux autres hommes politiques, et il y a aussi une explication pour les métaphores de guerre, mais l’accent est mis sur l’indication de la bonne voie. L’opposition et les syndicats soutiennent les mesures annoncées – mais le ton devient plus dur. Mais en démocratie, le temps du bilan viendra.
> Nachgefragt: Jean-Noël Jeanneney, La Grande Guerre, si loin, si proche – 25. März 2014
L’analyse politique de la crise que Jeanneney entreprend ici est instructive et souligne l’utilité de la connaissance historique dans la compréhension et l’évaluation du présent. Un par un, il montre les conséquences de la pandémie et duconfinement sous différents angles, en s’approchant d’une évaluation du rôle de l’Etat et de ses institutions dans cette crise. C’est lui qui doit affronter la tempête et garantir l’ordre et les libertés. Dans ce contexte, la question critique concernant l’application StopCovid doit être posée. Tout comme il est dans la mesure où si les restrictions annoncées sont vraiment temporaires et utiles: « La vigilance est primordiale. » (p. 22) Mais la société (la collectivité) peut aussi souffrir : l’éducation des enfants et aussi la lutte contre les profiteurs qui veulent profiter de la crise. Cela inclut les fausses histoires: voir sur notre blog > #Corona-Virus, #Covid19 und die Verschwörungstheorien – 13. Mai 2020.La diffusion de fausses informations a augmenté à tout moment dans l’histoire surtout dans des moments de crises quand les préoccupations se sont accrues; ce n’est pas différent avec Covid-19. Dès qu’on critiquela diffusion des fausses informations on participe à leurs divulgations : Les choses simples sont si souvent acceptées : Rumeurs et mensonges (p. 28-31).
Les politiciens sont tentés de se confier aux scientifiques, mais ils ne peuvent – ils ne devraient pas se défaire de leur responsabilité. Les politiciens sont tentés de faire des promesses qui se révèlent intenables après la crise. Ici, nous devons observer l’étroite crête sur laquelle les politiciens se déplacent, dans la gestion de la crise.
Le chapitre « Vers le bas, vers le haut » (p. 37-43) est particulièrement intéressant car Jeanneney examine dans quelle mesure l’Etat doit intervenir, se référant à l’intérêt public. Il a raison de regretter l’échec d’adopter une approche plus décisive à l’égard de Google en – cf. > “Quand Google défie l’Europe” und eine echte Europäische digitale Bibliothek aufzubauen: „Notre joue est encore rouge des soufflets que le même Google, Les Facebook Apple et autres Amazon n’ont pas cessé de nous infliger.“ (S. 42) – Toujours est-il que la Bibliothèque de France a conçui ma page préférée : > www.gallica.de. La crainte de mettre des données entre d’autres mains n’est toujours pas assez concrète.
Sue notre blog : 12 Reden von Emmanuel Macron über Europa
Seul l’État peut équilibrer les intérêts des individus et des groupes : cela se reflète dans le confinement, où tous les individus doivent défendre la communauté. Dans le même temps, l’Internet donne aux individus des rôles nouveaux par la communication et en même temps il rappelle la responsabilité complètement nouvelle des politiciens. Jean-Noel Jeanneney insiste sur le fait que l’Etat conserve cette responsabilité, qu’il reste le « maître des horloges », même s’il y a des insultes et des invectives, mais au milieu du traumatisme que nous vivons, un peu de lumière viendra de lui.
Le livre de Jeanneneys est paru dans la collection > TRACT von Gallimard et il représente à merveille ce format. Une interpellation, dirait-on chez nous. Avee le poids de ses connaisances historiques > Concordance des temps par Jean-Noël Jeanneney – France Culture le samedi de 10h00 à 11h00 il évalue le sens et la portée des comparaisons historiques et justifie le rôle de l’état en temps de crise sans oublier que les électeurs tireront un bilan.
Jean-Noël Jeanneney, Virus ennemi . Discours de crise, histoire de guerres. Collection Tracts, Série Grand format, Gallimard 2020.
Alle haben sich dem Virus beschäftigt: Die einen weil sie zu Hause im Home-Office sitzen müssen, die anderen aus beruflichen Gründen ist, die Journalisten, die Politiker, die Psychologen, die Ökonomen, die Präsidenten, natürlich auch die Schriftsteller. Die einen sinnen über die wirtschaftlichen Folgen nach, die anderen untersuchen die Folgen des Lockdowns für die Seele, die einen sprechen vom Krieg, andere denken sich Zukunftsszenarien für das Leben mit dem Virus aus.
Da kommt der Zwischenruf, der Tract, eines Historikers gerade richtig, um die Perspektiven zurechtzurücken: Jean-Noël Jeanneney, der frühere Direktor der Nationalbibliothek (2002 bis 2007) und frühere Präsident von Radio-France – er organisierte auch das > Bicentenaire de la Révolution française et de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen – hat sich jetzt dazu geäußert: > Virus ennemi . Discours de crise, histoire de guerres. Collection Tracts, Série Grand format, Gallimard 2020.
Auf einmal kommt der Tod uns so nahe. Aber dennoch kein Vergleich mit den riesigen Opferzahlen der beiden Weltkriege. Und Jeanneney erinnert an Frank Walter Steinmeyer, der sich damit begnügt, von einer „Prüfung unserer Menschlichkeit“ (11.April 2020) zu sprechen. Régis Debray wies daraufhin, dass die Aufforderung zu Hause zu bleiben, das Gegenteil vom Aufbruch in den Krieg bedeutet und statt der Jungen sind wohl jetzt erst mal die Senioren bedroht. Und Jeanneney öffnet Marc Bloch, L’ètrange défaite, der in Bezug auf die Niederlage 1940 daran erinnerte, man habe damals nur „weißhaarige Herren“ den Nazis entgegenzustellen gehabt.
> Die Website von Jean-Noël Jeanneney
Was nutzen solche Vergleiche? Was stimmt ist, dass das öffentliche Leben seit 1940-45 keine derartige Krise wie die wegen des Corona-Virus erlebt habe. Blitzkrieg und Covid-19? 1914 war man auch nicht auf den Ausbruch des Krieges mit seinen entsetzlichen Gewalttaten gefasst (vgl. > Nachgefragt: Jean-Noël Jeanneney, La Grande Guerre, si loin, si proche – 25. März 2014) und der Zufall, die > Uchronie: Wäre der Wahnsinn auf dem Markt in Wuhan nicht passiert, hätte die chinesische Regierung den Warnungen Gehör verliehen, hätte der Chauffeur des Thronfolgers einen anderen Weg genommen…
Vergleiche sind verführerisch und der Historiker beobachtet mit Spannung, wie Emmanuel Macron sich in einer Extremposition im Vergleich zu anderen Politikern positioniert und drin findet sich auch eine Erklärung für die Kriegsmetapher, wobei aber der Schwerpunkt vor allem auf dem Aufzeigen des rechten Weges liegt. Die Opposition und die Gewerkschaften tragen die verkündeten Maßnahmen mit – der Ton wird dann aber härter. Aber in der Demokratie kommt die Stunde der Bilanz.
> Nachgefragt: Jean-Noël Jeanneney, La Grande Guerre, si loin, si proche – 25. März 2014
Die politische Betrachtung der Krise, die Jeanneney hier unternimmt, ist lehrreich und unterstreicht den Nutzen der historischen Kenntnisse, um die Gegenwart zu verstehen und zu bewerten. Nacheinander zeigt er die Folgen der Pandemie und des Confinement unter verschiedenen Blickwinkeln auf und nähert sich so einer Bewertung der Rolle des Staates und seiner Institutionen in dieser Krise. Er ist es, der sich dem Sturm entgegenstellt und die Ordnung und die Freiheiten garantieren muss. In diesem Zusammenhang darf schon die kritische Frage nach der App StopCovid gestellt werden. Genauso wie es darum geht, ob die verkündeten Beschränkungen wirklich temporär und nützlich sind: „Die Wachsamkeit ist oberstes Gebot.“ (S. 22) Aber auch die Gesellschaft (la collectivité) kann darunter leiden: Stichwort Bildung der Kinder und auch der Kampf gegen die Profiteure, die die Krise ausnutzen wollen. Dazu gehören auch die Ammenmärchen: s. auf unserem Blog: > #Corona-Virus, #Covid19 und die Verschwörungstheorien – 13. Mai 2020. Die Verbreitung falscher Informationen stieg zu jeder Zeit in der Geschichte an, sowie die Sorgen größer wurden; das ist auch bei Covid-19 nicht anders. Nennt (und kritisiert) man die Falschinfos trägt man zu ihrer Verbreitung bei: Einfaches wird so gerne geglaubt: Rumeurs et mensonges (S. 28-31).
Die Versuchung für die Politiker ist groß, sich Wissenschaftler anzuvertrauen, denen sie aber die Verantwortung nicht übertragen können und sollten. Die Versuchung der Politiker, die Rolle des Staates ist groß, sie lassen sich zu Versprechungen hinreißen, die nach der Krise nicht haltbar sind. Hier gilt es den schmalen Grat zu beobachten, auf dem Politiker sich bewegen, der zur Bewältigung der Krise führen soll.
Das Kapitel „Vers le bas, vers le haut“ (S. 37-43) ist besonders interessant, weil Jeanneney hier untersucht, in wieweit der Staat eingreifen sollte und er meint damit das öffentliche Interesse. Zu Recht bedauert er, dass man 2000 es versäumt habe, Google entschiedener entgegenzutreten vgl. > “Quand Google défie l’Europe” und eine echte Europäische digitale Bibliothek aufzubauen: „Notre joue est encore rouge des soufflets que le même Google, Les Facebook Apple et autres Amazon n’ont pas cessé de nous infliger.“ (S. 42) – Immerhin hat die Bibliothèque de France meine Lieblingsseite aufgebaut: > www.gallica.de. Die Angst, Daten in andere Hände zu geben, sei noch immer nicht konkret genug. Immerhin werde die Krise vielleicht doch dazu beitragen, die Chancen der EU neu zu bewerten.
Auf unserem Blog: 12 Reden von Emmanuel Macron über Europa
Nur der Staat alleine kann die Interessen der Einzelnen und der Gruppen ausgleichen: das zeigt sich im confinement, wo alle Einzelnen für die Gemeinschaft einstehen müssen. Zugleich verleiht das Internet den Individuen ganze neue Rollen mittels der Kommunikation und zugleich zeige sich ein ganz neue Verantwortung der Politiker. Jean-Noël Jeanneney besteht darauf, dass der Staat diese Verantwortung behält, auf dass er der „maître des horloges“ bleibe, auch wenn es Beleidigungen und Beschimpfungen gebe, so werde doch mitten im Trauma, das wir erleben, auch ein wenig Licht von ihm kommen.
Jeanneneys Beitrag ist in der Reihe > TRACT von Gallimard erschienen und passt bestens in dieses Format. Ein Zwischenruf, würde man bei uns sagen. Mit dem Gewicht seiner historischen Kenntnisse > Concordance des temps par Jean-Noël Jeanneney – France Culture le samedi de 10h00 à 11h00 zeigt er den Sinn und die Tragweite historischer Vergleiche und ordnet die Rolle des Staates in dieser Krise ein ohne zu vergessen, dass die Wähler seine Rolle stets zu bewerten haben
Jean-Noël Jeanneney, Virus ennemi. Discours de crise, histoire de guerres. Collection Tracts, Série Grand format, Gallimard 2020.