Der Erste Weltkrieg und die Erinnerungskultur
Ein Interview mit Nicolas Offenstadt:
“Der Historiker muss sich das Staunen bewahren können…”
3. Dezember 2014 von H. Wittmann
Archivfoto: v. l. Prof. Dr. Wolfram Pyta, Universität Stuttgart, Prof. Nicolas Offenstadt, Dr. Werner Heidenreich IZKT
> Débat Tri-Color : Kann es ein europäisches Gedenken an den Ersten Weltkrieg geben?, 14. 10. 2014, in Institut français, Stuttgart
A Paris, le France-blog a enregistrée deux interviews avec Nicolas Offenstadt, maître de conférences d’histoire du Moyen Âge et d’historiographie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’une en français, l’autre en allemand. M. Offenstadt s’est spécialisé sur les pratiques de la guerre et de la paix du Moyen Âge. Nous l’avons demandé comment il est arrivé à la Grande Guerre ?
Il est membre du > Collectif de recherche international de débat sur la guerre de 1914-1918 … Cela existe depuis quand?. M. Offenstadt participe aussi aux travaux du > CVUH (Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire) que pourriez-vous nous dire de cet organisme ? Et il est membre de la > Mission du centenaire de la Première Guerre Moniale.
Après la lecture des son livre-interview avec Régis Meyran “L’Histoire un combat au présent”, nous voulions savoir, Comment résumer-t-il sa passion / son concept pour l’Histoire? L’Histoire, ou devrait-on dire l’historiographie est-elle aujourd’hui vraiment une lutte ? La commémoration de la Grande Guerre revêt-il aujourd’hui aussi une dimension politique ? Dans son interview citée, il constate:”L’Histoire savante n’a pas vocation à servir une cause.”
Première Guerre Mondiale :
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Lors de la Réunion du conseil scientifique de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale déjà en mai dernier, on a constaté un très fort intérêt pour la commémoration de la première Guerre Mondiale, Or parmi 1074 projets labellisé par la Mission du centenaire, il y a seulement 67 projets étrangers. Il est vrai beaucoup ne demandent pas la labellisation… or cela est-il un signe que cette commémoration n’est pas un projet européen ? Cela nous a conduit à la question: Pourquoi les cultures de mémoires notamment en ce qui concerne la Grande Guerre – somt-elles si différentes Artoit en Europe? Or, le historial franco_allemand dont les Présidents Gauck et Hollande ont posé la première pierre sur > le mémorial sur le Hartmannsweilerkopf et l’inauguration du > Mémorial internationale face au cimetière de Notre-Dame-la-Lorette, il y a deux jours internationalisent la mémoire de la Grande Guerre… ? Aurait-on dû …. aurait-on pu pousser davantage vers une commémoration européenne, par exemple, la commission européenne aurait-elle pu faire davantage ?
Le gouvernement allemand a tardivement inscrit la commémoration de la Première Guerre mondiale à son agenda, toutefois la visite du président fédéral, Hans-Joachim Gauck sur le Hartmannsweilerkopf était réussi, n’est-ce pas ? Or les journaux en Allemagne n’en ont pas beaucoup parlé ?
Comment a-t-on reçu, en France, les thèses de Christopher Clark dans son livre Les Somnabules à contre-pied des thèse de Fritz Fischer (Les buts de guerre de l’Allemagne impérialiste, 1961). Clark dit en substance que les Européens n’étaient pas capables d’éviter la guerre, ce qui revient à décharger l’Allemagne d’une part de sa responsabilité. Clark a rencontré un large succès en Allemagne, il relativise les thèses de Fischer en mettant l’Allemagne « dans le pot commun des nations », comme vous l’avez formulé lors d’un débat sur Clark en janvier dernier à la maison Henri Heine à Paris. Nous avons demandé à M. Offenstadt, s’il recommande la lecture du livre de Clark ?
Des élèves qui veulent concevoir et présenter un projet de commémoration autour de 14/18 dans leur collège ou lycée, par où pourraient-ils commencer ?
Pendant le stage obligatoire -Referendardienst oder Vorbereitungsdienst – nos jeunes professeurs apprennent de formuler des objectifs éducativs, en ce qui concerne le centenaire 14-18 qu’est-ce que leurs élèves devraient retenir ?
La bibliothèque @sciencespo propose une expo et un dossier sur Gagner la guerre (1914-1918) http://t.co/BU2ThtX5kd et http://t.co/BU2ThtX5kd
— Nicolas Beaupré (@nicolas_beaupre) December 5, 2014
Archivfoto: v. l. Prof. Dr. Wolfram Pyta, Universität Stuttgart, Prof. Nicolas Offenstadt, Dr. Werner Heidenreich IZKT
> Débat Tri-Color : Kann es ein europäisches Gedenken an den Ersten Weltkrieg geben?, 14. 10. 2014, in Institut français, Stuttgart
In Paris hat der Frankreich-Blog zwei Interviews mit Nicolas Offenstadt, Maître de conférences d’histoire du Moyen Âge et d’historiographie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne aufgenommen, eins auf Französisch, das zweite auf Deutsch. N. Offenstadt hat sich auf Kriege und Friedensprozesse im Mittelalter und die Historiographie, also der Geschichtsschreibung, spezialisiert. Wir haben ihn gefragt, wie ist er zu der Geschichte des Ersten Weltkriegs gekommen? Er ist Mitglied des > Collectif de recherche international de débat – seit wann gibt es dieses Collectif?
Er beteiligt sich an den Arbeiten des > CVUH (Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire). Wir haben ihn nach den Aufgaben dieses Komitees gefragt? Außerdem ist er Mitglied der > Mission du centenaire de la Première Guerre Moniale. Nach der Lektüre des Buches mit dem Interview mit Régis Meyran gelesen: “L’Histoire un combat au présent” haben wir N. Offenstadt nach seiner Konzeption / seiner Leidenschaft für die Geschichte gefragt? Ist die Geschichte, muss man sagen die Geschichtsschreibung heute wirklich ein Kampf? – Hat die Erinnerung an den 1. WK auch eine politische Dimension? Offenstadt sagt aber, die wissenschaftliche Geschichte darf keiner Sache dienen?
Klicken Sie auf die Tricolore unter der Überschrift dieses Artikels und Sie können die französische Fassung dieses Interviews sehen.
Interviews zum
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Anlässlich der letzten Tagung der > Mission du centenaire de la Première Guerre Moniale im vergangenen Mai hat man ein starkes Interesse für die Gedenkfeiern zum Ersten WK festgestellt. Aber unter den 1074 Projekten, die das Label der Mission du Centenaire erhalten haben, gab es nur 67 ausländische Projekte. Viele fragen nicht mach dem Label… Aber ist diese geringe Zahl ein Zeichen dafür, dass dies kein europäisches Gedenken ist?
Warum sind die Erinnerungskulturen, besonders was den 1. WK betrifft überall in Europa so unterschiedlich? Aber das deutsch-französische Historial, für das die beiden Präsidenten Gauck und Hollande im August den > > Grundstein auf dem Hartmanswillerkopf gesetzt haben und die Einweihung des > Mémorial internationale gegenüber des Friedhofs von Notre-Dame-la-Lorette in der Nähe von Arras sind doch zwei Projekte, die das Gedenken an den 1. WK internationalisieren ?
Die deutsche Regierung ist auf das Gedenken zum 1. WK erst spät aufmerksam geworden, der Besuch von Präsident Gauck auf dem Hartmannswillerkopf, war ein Erfolg, aber die Zeitungen haben das In Deutschland nicht besonders gewürdigt.
Wie hat man in Frankreich die Thesen von Christopher Clark und sein Die Schlafwandler aufgenommen?Er sagt, dass eine Mitschuld der anderen europäischen Länder gegeben habe. Clark hat einen großen Erfolg in Deutschland gehabt. Wir wollten wissen, ob N. Offenstadt die Lektüre des Buchs von Clark empfiehlt?
Schüler, die ein Projekt für die Erinnerung an den 1.Weltkrieg in ihrer Schule organisieren wollen, worauf müssten sie achten?
Während des Referendardienst oder Vorbereitungsdienst lernen unsere neuen Lehrer das Formulieren von Lernzielen, in Bezug auf 14-18 was sollten unsere Schüler unbedingt wissen?
La bibliothèque @sciencespo propose une expo et un dossier sur Gagner la guerre (1914-1918) http://t.co/BU2ThtX5kd et http://t.co/BU2ThtX5kd
— Nicolas Beaupré (@nicolas_beaupre) December 5, 2014
Der Beitrag wurde am Mittwoch, den 3. Dezember 2014 um 15:13 Uhr veröffentlicht und wurde unter 14-18, Geschichte abgelegt. Du kannst einen Trackback auf deiner Seite einrichten.