Die Debatte zum Jahresende: Surfen mit Klarnamen?
27. Dezember 2025 von H. Wittmann
En Allemagne, l’ancien président de la Cour constitutionnelle fédérale, Andreas Voßkuhle, vient de lancer un débat qui n’est pas si nouveau que ça :
Der frühere Verfassungsrichter Voßkuhle bringt als Mittel gegen „Verrohung im Netz“ eine „Klarnamenpflicht“ im Internet ins Spiel. Der Vorschlag stößt auf ein geteiltes Echo. https://t.co/h88cMSULT6
— Handelsblatt (@handelsblatt) December 27, 2025
Bien sûr, les choses seraient beaucoup plus simples si ceux qui diffusent des propos injurieux et incendiaires sur Internet devaient dévoiler leur identité avant de publier leurs messages. Mais même s’ils ne sont pas tenus de le faire, leurs propos trahissent généralement suffisamment leur état d’esprit. Cependant, dans le cas de véritables discours haineux, d’insultes, etc., les sanctions possibles sont trop lentes ou trop inefficaces pour mettre fin aux agissements des contrevenants. Dans notre démocratie, toute personne qui s’exprime en public n’est pas tenue de révéler immédiatement son identité. Toute personne qui s’exprime publiquement ne doit pas être soupçonnée de vouloir commettre un acte illégal et donc de devoir révéler son nom. Il existe également une vie privée qui doit être protégée. Il existe de nombreux exemples dans l’espace public où, pour de bonnes raisons, la vie privée devrait être protégée. Qui ne ressent pas un sentiment étrange lorsque le parking lit la plaque d’immatriculation afin d’économiser le ticket papier ? Il est en effet incompréhensible qu’une virée shopping en ville puisse être facilement reconstituée à partir des traces laissées par les données.
Le 11 novembre 2025, le président Emmanuel Macron s’est déclaré plutôt favorable à la suppression de l’anonymat sur Internet :
Emmanuel Macron souhaite « poser la question de l’anonymat » sur les réseaux sociaux et leur imposer de supprimer les « contenus qui sont faux ». pic.twitter.com/gXCrVEDGRv
— Raphael Grably (@GrablyR) November 12, 2025
Peut-on être anonyme sur internet et les réseaux sociaux ? www.vie-publique.fr – 14 novembre 2025
Récemment, lors d’un dialogue citoyen avec les lecteurs de Ouest-France > La démocratie sous la pression des réseaux sociaux et de leurs algorithmes – 10 décembre 2025 – une position un peu plus nuancée sur la question de l’anonymat sur les réseaux sociaux :
> Face aux lecteurs de Ouest-France – Publié le 10 décembre 2025:
Emmanuel Macron: „Alors l’anonymat a apporté beaucoup de choses dans les réseaux sociaux, parce qu’il a permis à des gens dans des sociétés qui ne sont pas libres de pouvoir s’exprimer. En France, vous n’êtes pas attaqués aujourd’hui si vous vous exprimez sur un réseau social et que vous décidez de le faire sans anonymat. À coup sûr, seriez-vous universitaire ou citoyen, même au sein de l’Union européenne en Hongrie, vous auriez quelques difficultés à vous exprimer avec la même liberté s’il n’y avait pas l’anonymat. À coup sûr, encore plus dans des pays plus autoritaires où il y a les réseaux sociaux. Donc ça, c’est pour dire que l’anonymat dans un système qui est quand même mondialisé, même au niveau de l’Union européenne, a des avantages, en tout cas, et est difficile à totalement supprimer. […]“
à partir de 14’00“ :
> Emmanuel Macron change de ton sur l’anonymat en ligne après avoir « écouté les arguments » -Numerama – 11 décembre 2025.
In Deutschland hat der frühere Präsident des Bundesverfassungsgerichts Andreas Voßkuhle gerade eine Debatte angestoßen, die so neu gar nicht ist:
Der frühere Verfassungsrichter Voßkuhle bringt als Mittel gegen „Verrohung im Netz“ eine „Klarnamenpflicht“ im Internet ins Spiel. Der Vorschlag stößt auf ein geteiltes Echo. https://t.co/h88cMSULT6
— Handelsblatt (@handelsblatt) December 27, 2025
Natürlich wäre vieles einfacher, wenn diejenigen, die Schmäh- und Hetzreden im Netz verbreiten, bevor sie posten, ihr Visier aufklappen müssten, um zu erkennen geben, wer sie sind. Aber auch wenn sie das nicht tun müssen, verraten ihre Einlassungen meist zur Genüge, wes Geistes Kind sie sind. Aber bei wirklichen Hetzreden und Beleidigungen etc.sind die Sanktionsmöglichkeiten zu langsam oder zu ineffizient, um Missetätern das Handwerk zu legen. In unserer Demokratie muss nicht jeder, der sich in der Öffentlichkeit äußert, sofort seine Identität preisgeben. Nicht jeder, der sich öffentlich äußert, muss dem Verdacht ausgesetzt sei, möglicherweise etwas Unerlaubtes tun zu wollen und deswegen seinen Namen aufdecken. Es gibt auch eine Privatsphäre, die geschützt werden muss. Es gibt viele Beispiele aus dem öffentlichen Raum, wo aus guten Gründen die Privatshäre geschützt werden sollte. Wer hat nicht ein seltsames Gefühl, allein schon wenn das Parkhaus das Nummernschild liest, damit das Ticketpapier gespart wird? Es ist ja eigentlich nicht nachzuvollziehen, dass eine Einkaufstour in der Stadt aufgrund der Datenspuren leicht rekonstruierbar ist?
Am 11. November 2025 äußerte sich Präsident Emmanuel Macron eher zustimmend zu einer Aufhebung der Anonymität im Internet:
Emmanuel Macron souhaite « poser la question de l’anonymat » sur les réseaux sociaux et leur imposer de supprimer les « contenus qui sont faux ». pic.twitter.com/gXCrVEDGRv
— Raphael Grably (@GrablyR) November 12, 2025
Peut-on être anonyme sur internet et les réseaux sociaux ? www.vie-publique.fr – 14 novembre 2025
Kürzlich hat Präsident Emmanuel Macron bei einem Bürgerdialog mit Lesern von Ouest-France > Die Demokratie unter dem Druck der sozialen Netzwerke und ihrer Algorithmen – 10. Dezember 2025 – eine etwas abgewogenere Haltung gegenüber der Forderung nach Anonymität in den sozialen Netzwerken formuliert:
> Face aux lecteurs de Ouest-France – Publié le 10 décembre 2025:
Emmanuel Macron: „Die Anonymität hat also viel Positives in die sozialen Netzwerke gebracht, denn sie hat Menschen in Gesellschaften, die nicht frei sind, die Möglichkeit gegeben, sich zu äußern. In Frankreich werden Sie heute nicht angegriffen, wenn Sie sich in einem sozialen Netzwerk äußern und sich dafür entscheiden, dies ohne Anonymität zu tun. Ganz sicher hätten Sie als Akademiker oder Bürger, selbst innerhalb der Europäischen Union in Ungarn, einige Schwierigkeiten, sich mit derselben Freiheit zu äußern, wenn es keine Anonymität gäbe. Das gilt sicherlich noch mehr für autoritärere Länder, in denen es soziale Netzwerke gibt. Das soll heißen, dass Anonymität in einem globalisierten System, selbst auf Ebene der Europäischen Union, auf jeden Fall Vorteile hat und nur schwer vollständig abgeschafft werden kann. […]“
Ab 14’00“:
> Emmanuel Macron change de ton sur l’anonymat en ligne après avoir « écouté les arguments » -Numerama – 11 décembre 2025.
Der Beitrag wurde am Samstag, den 27. Dezember 2025 um 18:15 Uhr veröffentlicht und wurde unter Allgemein abgelegt. Kommentare und Pings sind derzeit nicht erlaubt.



































































