Hier, après la conférence du Professeur Lappenküper sur
les relations franco-allemandes aprés 1945, la discussion avec le public se concentrait aussi sur l’enseignement de l’allemand en France et l’enseignement du français en Allemagne. Sans citer les effectifs du nombre des élèves qui apprennent le français chez nous et le nombre de ceux qui apprennent l’allemand en France – parfois grâce aux passages de >
France-Mobiles et des
DeutschMobiles -, je voudrais insister encore une fois au moment où, par exemple, l’Allemagne réfléchit à aider les constructeurs d’automobiles avec beaucoup d’argent, qu’on ne doit pas perdre de vue que les investissements qui revalorisent les conditions de la formation dans nos lycées sont bien plus rentables. A court terme, les milliards sauveront certainement des emplois et des élections et le contribuable grincera des dents quand il devra payer les fautes de l’industrie d’automobile. Or, réparer les fautes en ce qui concerne la non-application des accords culturaux dans le domaine de l’enseignement des langues, cela le contribuable le comprendra comme un investissement dans l’avenir de nos enfants:
“Défendons un rêve franco-allemand,” écrivait Ingo Kolboom, Professeur à Dresde.
A côté des pactes, des plans, des accords, des alliances et des résolutions pour sauver nos économies, les hommes ont aussi besoin d’une grande dose d’encouragement. On dit que la crise financière a son côté psychologique. Les milliards que l’Etat met à la disposition des banques a fait oublier > le sommet de formation (duz NACHRICHTEN Nr. 09, S. 6 f. *pdf) récent du gouvernement fedéral à la veille de la crise. Or, il ne faut pas sous-estimer son effet psychologique si, au cours de leur prochain sommet, la France et l’Allemagne se décidaient à engager enfin une vraie politique des langues qui mérite son nom: > Les arguments en faveur de la langue du partenaire.
Nach dem gestrigen Vortrag von Professor Lappenküper über >
die deutsch-französischen Beziehungen nach 1945 konzentrierte sich die Diskussion mit dem Publikum zunächst auf den Deutschunterricht in Frankreich und den Französischunterricht in Deutschland. Ohne jetzt hier die Zahlen der Schüler zu nennen, die die Sprache des Nachbarn lernen – manchmal erst Dank der Besuche der >
France-Mobiles oder der
Deutsch-Mobiles -, möchte ich hier doch einmal daran erinnern, dass Deutschland, wo man zur Zeit darüber nachdenkt, Autobauern mit viel Geld zu helfen, nicht vergessen darf, dass die Investitionen, die die Bildungsbedingungen verbessern, viel rentabler sein würden. Auf kurze Sicht werden die Milliarden sicher Arbeitsplätze die Wahlen retten, und der Steuerzahler wird mit den Zähnen knirschen, wenn er die Fehler der Autoindustrie bezahlen muss. Würde er aber die Fehler, die durch die Nichtanwendung der Kulturabkommen zwischen Frankreich und Deutschland entstanden sind, zu begleichen haben, würde er dies sicher als eine Investition in die Zukunft unserer Kinder begreifen:
“Défendons un rêve franco-allemand,” schrieb Ingo Kolboom, Professor an der TU Dresden.
Neben den ungezählten Abkommen, Rettungspaketen, Notfallplänen und Beschlüssen hektischer Nächte, brauchen die Menschen eine große Dosis Ermutigung. Man sagt, die Finanzkrise habe auch ihre psychologischen Seiten. Die Milliarden, die der Staat in Reichweite der Banken legt, haben sehr schnell den > Bildungsgipfel (duz NACHRICHTEN Nr. 09, S. 6 f. *pdf) der Bundesregierung vergessen lassen. Man darf aber doch mal auch von dem psychologischen Effekt träumen, wenn Frankreich und Deutschland anlässlich des nächsten Gipfels sich entscheiden würden, gerade jetzt eine Sprachenpolitik ins Werk zu setzen, die ihren Namen verdient hat: Argumente für Französisch.