De plus en plus, on voit les co-voyageurs assis dans le train ou le RER ou le métro les yeux fixés sur leur smartphones ou tablettes qui se transforment en liseuses. Mot curieux, néanmoins compréhensible, car ces petites machines peuvent aussi lire un livre à haute voix. Le livre numérique menace-t-il le marché traditionnel du livre? Non, nous ne pensons pas, mais le prix imposé et les droits d’auteurs, on ne doit pas les perdre de vue : En septembre dernier > Französische Botschaft lud zum Forum „Zukunft des Buches, Zukunft Europas“..

> Le livre numérique (I): “Le marché du livre numérique en dix chiffres clés”: „Die Zahlen zeigen, dass die Verbreitung des E-Buches langsam zunimmt aber immer noch erst 0,6 % des globalen Buchmarktes erreicht.“ Je me rappelle encore la dernière visite sur la Foire des livres à Francfort, où l’on ne pouvait guère avoir l’impression que le livre numérique bouleversera vraiment le monde de l’édition, bien que les chiffres du monde numérique évoluent: > Perspectives d’évolution de la presse et des livres numériques d’ici 2016 – 17 juin 2012 par IDBOOX ou > Les perspectives du livre numérique en 2014 avec Hadrien Gardeur, co-fondateur de Feed-Books, en plus > Nous ne prenons pas assez au sérieux les implications politiques du numérique disent Hubert Guillaud, Xavier de la Porte et Remi Sussan sur leur blog, etc. il y a tant d’autres voix qui cherchent à analyser l’évolution du livre numérique. Il existe, il fera son chemin comme la télévision, le gadget technique existe et il demande à être nourri…

Or, les discussions autour des livres numérique et les conséquences pour le monde de l’édition, ne traitent que rarement l’influences du numérique sur l’écriture. Ici et là, quelques éléments multimédias apparaissent dans des livres numériques, souvent comme une sorte de complément, beaucoup plus rarement comme des éléments constitutifs du livre numérique. Jusqu’ici, je n’avais pas encore une tablette sous les yeux qui m’offrait pour la lecture, la vue et l’audition un livre numérique qui propose tout ce que Serge Bouchardon énumère dans son livre > La valeur heuristique de la littérature numérique, Paris: Éditions Hermann, 2014. Le titre de son livre est bien choisi : la littérature numérique comporte en soi, pour vu qu’on la pratique non seulement comme lecteur, mais aussi comme auteur, un grand potentiel pour analyser et comprendre les enjeux, les possibilités, bref toute une esthétique de la littérature numérique. De quoi s’agit-il ? „Une transformation de la littérarité ?“(p. 73), demande-t-il et le chapitre „Terminologie et typologies“ (p. 75 ss.) et le chapitre „Filiations et histoire de la LN en France“ (p. 82 ss.): „Écriture combinatoire et écriture à contraintes, écriture fragmentaire, écriture visuelle et sonore, génération automatique des textes, récite hypertextuels, poésie animée, œuvres collectives en ligne“ contribuent à une définition de la LN.

Pour aller plus loin:

Sur le site: > www.romanistik.info :

> E-Book: Bibliographie et sitographie
> Literatur und Internet

> Dispositifs de lecture numérique Site de l’ENSSIB -École Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques

> Haben Sie diesen Blog heute schon weiterempfohlen? Die Konzeption unseres Blogs *.pdf

Immer öfters sieht man Mitreisende im Zug, in der S-Bahn, in der U-Bahn oder im Bus, wie sie sich hinter einem Smartphone oder einem Tablet – meist noch mit Knöpfen in den Ohren – verstecken. Dabei werden ihre kleinen PCs zu „Liseuses“. Seltsames Wort, eigentlich auch ganz richtig, weil die kleinen Maschinen auch Bücher vorlesen können. Ob das E-Book die traditionelle Verlagswelt bedroht? Nein, sie bedroht sie nicht. Aber die Preisbindung und das Urheberrecht muss man fest im Blick behalten. Im letzten September lud die > Französische Botschaft zum Forum „Zukunft des Buches, Zukunft Europas“ nach Berlin ein.

> Le livre numérique (I): “Le marché du livre numérique en dix chiffres clés”: „Die Zahlen zeigen, dass die Verbreitung des E-Buches langsam zunimmt aber immer noch erst 0,6 % des globalen Buchmarktes erreicht.“ Wir erinnern uns noch an den letzten Buchmessebesuch in Frankfurt, wo wir eigentlich kaum ein E-Book gesehen haben, hier und da lag mal eins herum…, die Zahlen sich allmählich entwickeln sich erst allmählich > Perspectives d’évolution de la presse et des livres numériques d’ici 2016 – 17 juin 2012 par IDBOOX oder > Les perspectives du livre numérique en 2014 avec Hadrien Gardeur, co-fondateur de Feed-Books, dazu auch > Nous ne prenons pas assez au sérieux les implications politiques du numérique meinen Hubert Guillaud, Xavier de la Porte et Remi Sussan auf ihrem Blog, etc. es gibt so viele andere Stimmen, die die Zukunft des E-Books zu ergründen suchen. Es existiert, es wird seinen Weg machen, so wie das Fernsehen als technisches Werk existiert und mit Inhalt gefüllt sein will…

Man merkt aber schon, dass die Diskussionen um das E-Book selten die Frage betreffen, ob und wie das E-Book die Bedingungen des Schreibens beeinflussen, oder Verändern wird? Hier und dort erscheinen einige multimediale Beigaben, die allesamt meisten noch ganz beta sind, selten werden sie zu konstitutiven Bestandteilen eines E-Books. Bis jetzt habe ich noch E-Book in der Hand gehabt, das alle Vorteile der digitalen Literatur (Lesen, Sehen, Hören etc) vereint, so wie sie von Serge Bouchardon kürzlich in seinem Buch > La valeur heuristique de la littérature numérique, Paris: Éditions Hermann, 2014, aufgezählt wurden. Der Titel seines Buches ist sehr gut gewählt. Die digitale Literatur hat in sich, vorausgesetzt man praktiziert sie nicht nur als Leser, sondern auch als Autor ein großes Potential für die Analyse, ja für eine ganze Ästhetik der digitalen Literatur. Um was geht es? „Une transformation de la littérarité ?“(p. 73), fragt Bouchardon im Kapitel „Terminologie et typologies“ (p. 75 ss.) und das Kapitel „Filiations et histoire de la LN en France“ (p. 82 ss.): „Écriture combinatoire et écriture à contraintes, écriture fragmentaire, écriture visuelle et sonore, génération automatique des textes, récite hypertextuels, poésie animée, œuvres collectives en ligne“ steuert Elemente zu einer Definition der digitalen Literatur bei.

Noch mehr:

Auf der Website: > www.romanistik.info:

> E-Book: Bibliographie et sitographie
> Literatur und Internet

> Dispositifs de lecture numérique Site de l’ENSSIB -École Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques

Récemment, sur notre blog, nous avons montré un film avec la réponse d‘ > Éric Anceau :Pourquoi doit-on connaître Napoléon III en 2013 ?, qu’il avait présentée lors d’une manifestation de > WikiStage à Paris.

Jeudi dernier, 12 février 2014, nous avons eu une occasion de parler avec Éric Anceau en Sorbonne. Éric Anceau est agrégé, docteur en Histoire et maître de conférences à l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) comme à Sciences-Po où il enseigne l’histoire contemporaine. Il est  aussi entre autres Chercheur associé au > Centre de recherches en histoire du XIXe siècle. Il a publié > de nombreux travaux sur le Second Empire. En 2008, vous avez publié un ouvrage sur Napoléon III. Un Saint-Simon sur cheval.

Nous lui avons posé les questions suivantes: “ …pourquoi un Saint-Simon ? “

Lors de ses enseignements sur Napoléon III il a rencontré un intérêt tout à fait surprenant de la part des étudiants ? Pourquoi ce personnage nous devrait toujours encore fasciner ?

En décembre 1848, Louis-Napoléon a pu devenir président de la République grâce à son oncle illustre. Beaucoup de biographes résument les doutes en ce qui concerne la paternité de Louis Bonaparte, le frère de Napoléon Ier. Il parait qu’il y a de nouveaux éléments à verser dans ce dossier ?

Eric Anceau, > Napoléon III., Paris: éd. Tallandier 2008.

Heiner Wittmann, > Napoleon III. Macht und Kunst, Reihe Dialoghi/dialogues. Literatur und Kultur Italiens und Frankreichs. Hrsg. v. Dirk Hoeges, Band 17, Verlag Peter Lang, Frankfurt, u.a., 2013.

Neveu ou non de Napoléon Ier, de toute façon, Napoléon III a profondément changé la France de 1852 à 1870. Sur tous les plans…

On a négligé un peu le Second Empire, Éric Anceau a évoqué sa modernité, malgré le coup d’état qui a détérioré la fonction du président de la république au suffrage universel, cela a duré jusqu’en 1966 qu’un Président a pu être élu à nouveau au suffrage universel. Or, comme empereur, Napoléon III a su créer un contact très direct avec le peuple ?
Il a bien su se servir des médias, des canaux d’information ?

On sait que Haussmann a transformé la vielle de Paris. Il n’aurait pas pu le faire sans Napoléon III ?

Napoléon III parlait plusieurs langues, il a vécu à Arenenberg, il était lycéen à Augsbourg, il a voyagé en Angleterre, plus cosmopolite que les hommes politiques d’aujourd’hui ?

Il a exercé une influence énorme sur la politique extérieure, son domaine réservé, comme on il existe aujourd’hui pour le président de la République ?

Il a œuvré pour la paix, d’une manière exemplaire ?

Mon > étude sur Napoléon III ne présente pas une biographie. J’ai étudié les rapports entre le régime du Second Empire et les artistes, les intellectuels, Louis Napoléon, lui-même, comptait parmi eux. Il s’est préparé aux affaires par des écrits et des études, n-a-t-il même pas parlé lui-même de son Université de Ham ? Ensuite, il a été soutenu dès la tentative de coup d’état de Strasbourg en 1836 par un petit cercle des fidèles, un réseau social très restreint très efficace. Quel facteur était vraiment décisif pour Louis-Napoléon pour accéder au pourvoir ? Le mythe napoléonien, son nom, le fait d’être presque inconnu, de ne pas avoir été mêlé aux événements de juin 1848 ?

Parlons des artistes sous le Second Empire. Une vraie politique en faveur de la culture n’existait pas, or Napoléon III a personnellement prêté une attention aux artistes, p. ex. avec le Salon des Refusés ou le soutien accordé à Richard Wagner.

Malgré la censure, le régime a eu besoin des artistes qui réussissent de créer de nouveaux styles d’art, le réalisme, l’impressionnisme, et en fin de compte, le symbolisme.

Les rapports de l’empereur aux artistes confirment le rôle extraordinaire qui revient à l’empereur, qui a su, comme vous l’avez dit, promouvoir la technique, l’architecture et le développement urbain de Paris. Les expositions mondiales de 1855 et 1867 soulignent que Napoléon III a su lier le mythe de Napoléon avec l’essor de la technique et l’art.

Pourquoi a-t-on, si longtemps, en France négligé le Second Empire, longtemps, Napoléon III a été jugé mal, le coup d’état en était une cause…où la fin désastreuse, si rapide et inattendue ?

> Éric Anceau – Université Panthéon Sorbonne Paris I

> Napoléon III et le Second Empire – Websites

Kürzlich haben wir auf unserem Blog einen Film mit der Antwort von > Éric Anceau : Warum sollte man Napoléon III heute kennen?, die er bei einer Veranstaltung von > WikiStage in Paris gehalten hat.

Am letzten Donnerstag, 12. Februar 2014, hatte wir eine Gelegenheit mit Éric Anceau in der Sorbonne zu sprechen. Éric Anceau lehrt Geschichte an der Université Paris-Sorbonne (Paris IV) wie auch an Sciences-Po. Er ist u.a. Chercheur associé am > Centre de recherches en histoire du XIXe siècle. Eric Anceau hat > zahlreiche Studien über das Zweite Kaiserreich verfasst. 2008 hat er eine Biographie über Napoléon III. Un Saint-Simon sur cheval vorlegt. Wir haben ihm u.a. folgende Fragen gestellt: “ … wieso ein Saint-Simon ? “

Bei seinen ersten Vorlesungen über Napoleon III. ist er auf ein überwältigendes Interesse seitens der Studenten gestoßen. Wie kann man das erklären? Wieso übt Napoleon III. immer noch eine solche Faszination aus?

Im Dezember 1848 gelang Louis-Napoleon die Wahl zum Staatspräsidenten dank seines illustren Onkels Napoleon I. Viele Biographen haben immer wieder seine Herkunft in Zweifel gezogen. Zu dieser Frage gibt es jetzt etwas Neues. – Ob er tatsächlich der Neffe von Napoleon I. ist oder nicht, auf jeden Fall hat er Frankreich zwsichen 1852 und 1870 grundlegend verändert. Aber durch seinen Staatsstreich 1851 hat das Amt des Präsidenten Schaden erlitten, erst 1965 wurde in Frankreich wieder ein Staatspräsident vom Volk gewählt. Andererseits aber hatte Napoloen III. immer einen sehr direkten Kontakt mit dem Volk? Man weiß, wie Haussmann die Stadt Paris umgebaut hat, Ohne Napoleon III. hätte er das so nicht machen können?

Eric Anceau, > Napoléon III., Paris: éd. Tallandier 2008.

Heiner Wittmann, > Napoleon III. Macht und Kunst, Reihe Dialoghi/dialogues. Literatur und Kultur Italiens und Frankreichs. Hrsg. v. Dirk Hoeges, Band 17, Verlag Peter Lang, Frankfurt, u.a., 2013.

Napoleon III. sprach mehrere Sprachen, er hat in Arenenberg gelebt, er war Schüler in Augsburg, er ist in England gereist, war er kosmopolitischer als die Staatsmänner von heute? – Er hat einen enormen Einfluss auf die Außenpolitik ausgeübt, das war sein Domaine réservé, so wie es heute so etwas für den Staatspräsidenten gibt? Er hat sich auch für den Frieden eingesetzt?

Meine > Studie über Napoleon III. enthält keine Biographie. Es geht um das Verhältnis von Künstlern und Intellektuellen zum Regime des Zweiten Kaiserreichs, und Louis-Napoleon war einer der Intellektuillen. Er hat sich ganz gezielt durch Studien aller Art auf ein Staatsamt vorbereitet, man sprach doch auch von seiner Universität de Ham, wo er eine lebenslange Haftstrafe verbüßen sollte ? Wie bei seinem Staatsstreich 1836 in Straßburg wurde er immer von einem kleinen Kreis getreuer Gefolgsleute unterstützt, ein sehr wirksames Netz. Aber welcher Faktor war wirklich für seine Machtübernahme entscheidend? Der Napoleonmythos, sein Name, oder die Tatsache, dass er als nahezu Unbekannter auch nicht in die Juni-Ereignisse 1848 verwickelt gewesen ist?

Eine wirkliche Kulturpolitik gab es im Kaiserreich nicht, aber Napoleon III. hat sich persönlich für Künstler eingesetzte, wie 1863 mit le Salon des Refusés oder mit der Unterstützung für Rivchard Wagner. Trotz der Zensur brauchte das Regime die Künstler, denen es gelang, neue Stile zu schaffen, den Realismus, den Naturlaismus, den Style Second Empire, den Imperessionismus und schließlich den Symbolismus. Die Beziehungen des Kaisers zu den Künstlern bestätigen die besondere Rolle, die Napoleon III. innehatte, er hat die Technik, die Architektur und den Städtebau besonders gefördert. Die Weltausstellungen von 1855 und 1867 beweisen, dass er den Napoleonmythos sehr wohl mit dem Aufschwung der Technik und Kunst zu verbinden verstand.

Warum hat man so lange das Kaiserreich vernachlässigt, man hat so lange Napoelon III. eher schlecht beurteilt, war das wegen des Staaststreichs oder wegen des so unrühmlichen schnellen Endes des Regimes?

> Éric Anceau – Université Panthéon Sorbonne Paris I

> Websites zu Napoleon III. und das Zweite Kaiserreich