Comment mieux promouvoir la lecture ? – Wie kann man das Lesen besser fördern?
30. Dezember 2025 von H. Wittmann
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La baisse du niveau en lecture et en #écriture ne procède pas d’un effondrement brutal, mais d’une transformation profonde de notre environnement mental. La #lecture longue, qui requiert lenteur et concentration soutenue, se heurte aujourd’hui à des dispositifs qui captent et… pic.twitter.com/hfvAsEucAP
— Philippe Roi (@7559pr) December 28, 2025
| Vos tâches :
Des tâches pour les élèves : > Regardez le mode d’emploi. > Parlez de vos habitudes de lectues ? Où lisez-vous ? > Actuellement, avez-vos un livre de chevet ? > Combien d’heures par jour passez-vous sur les réseaux sociaux ou penché sur un livre ? > Prenez quelques notes pour répondre à ces questions. > Organisez un débat dans votre classe > Pour aller plus loin: Lire – 5 épisodes – En savoir plus PONS vous soutient toujours : |
Trois tweets de Philippe Roi nous inspirent à écrire ici quelque chose sur la lecture, à rappeler combien il est important de lire. „Lire“ et „Écrire“ sont les deux chapitres dans „Les Mots“ de Jean-Paul Sartre. Et à quel point celle-ci est aujourd’hui supplantée par de nombreux médias, tels que les « réseaux sociaux ». Mais tout ne semble pas encore perdu. Si l’on considère les offres de lecture proposées par Ernst Klett Sprachen – voir aussi : > Nachgefragt. Anne-Sophie Guirlet-Klotz : Lire une lecture française en temps de confinement – 23 avril 2020 -, qui n’existerait peut-être pas sous cette forme s’il n’y avait pas de marché pour cela, on peut espérer que, outre les manuels scolaires, des histoires et des romans seront également lus dans les cours de langues étrangères de nos écoles.
Pour aller plus loin :| #lire I-IV | Wiedergelesen: ALbert Camus, La peste | Montaigne, les Essais | La littérature française avec Michel Boiron | Rétif de la Bretonne | Denis Diderot | Jean-Jacques Rousseau | Honoré de Balzac | Albert Camus | Jean-Paul Sartre | Christian Dotremont, Les grandes choses. Anthologie poétique 1940-1979 | Matthieu Binder présente litteraturefrancaise.net |
Même si les statistiques semblent confirmer que le livre ne fait pas le poids face à la concurrence d’Internet, l’évolution de 2023-2024 montre même une légère augmentation de la lecture de livres : « La nouvelle étude JIM montre que 37 % des jeunes en Allemagne lisent régulièrement des livres imprimés, indépendamment des lectures scolaires. Il s’agit d’une légère augmentation par rapport à 2023 (35 %). La durée moyenne de lecture est de 61 minutes les jours ouvrables, les filles lisant plus longtemps que les garçons (70 minutes contre 53 minutes). » > https://fachstelle-oeffentliche-bibliotheken.nrw/2024/12/jim-studie-2024-lesen-bleibt-bei-jugendlichen-beliebt/ : « La série d’études JIM (Jugend, Information, Medien, Jeunesse, Information, Médias) est réalisée chaque année depuis 1998 par le Medienpädagogischer Forschungsverbund Südwest (mpfs, Réseau de recherche en pédagogie des médias du sud-ouest), une coopération entre la Landesanstalt für Kommunikation Baden-Württemberg (LFK, Institut régional pour la communication du Bade-Wurtemberg), la Medienanstalt Rheinland-Pfalz (Institut des médias de Rhénanie-Palatinat) et la Südwestrundfunk (SWR, Radio du sud-ouest). »
Même si d’autres statistiques suggèrent que moins de livres sont lus, il est indéniable que la transformation croissante des médias entraîne un changement dans les habitudes de lecture, qui peut même conduire à une lecture plus longue que celle d’un livre imprimé, comme le souligne le professeur Stollfuß dans ses réponses sur le comportement de lecture des jeunes :
> Wie die digitale Buchkultur das Lesen verändert. Drei Fragen an den Medienwissenschaftler Prof. Dr. Sven Stollfuß Leipziger Universitätsmagazin, 14. März 2025
Il est intéressant de noter que le professeur Stollfuß, spécialiste des mutations médiatiques et plus particulièrement de la culture du livre et des publications numériques, souligne la capacité des lecteurs à lire de manière sélective ainsi que le débat sur la lecture dans les médias en ligne. Néanmoins, même à l’ère d’Internet, une bibliothèque ou un CDI restent indispensables.
La situation n’est pas différente en France, où les chiffres relatifs à la lecture de livres sont également préoccupants : „Un jeune sur cinq ne lit jamais dans le cadre des loisirs et même si 84 % des jeunes lisent pour l’école, leurs études ou leur travail, ce chiffre est en baisse de six points par rapport à 2016. (…9 Les jeunes lisent moins, mais aussi moins longtemps : seulement 19 minutes par jour, soit 4 de moins qu’en 2022, et 2 h 11 par semaine en moyenne ; Cette durée tombe à 12 minutes pour les 16-19 ans.“ > La lecture en perte de vitesse chez les jeunes – Ministère de la culture, 12. April 2024.
Le transfert, pourrait-on dire, de l’intérêt culturel du livre vers les offres Internet, quelles qu’elles soient, ne peut remplacer la lecture de livres, malgré le changement des habitudes de lecture évoqué par le professeur Stollfuß.
L’enquête du Centre national du livre (CNL, Établissement public du ministère de la Culture) > Baromètre. Les Français et la lecture. Résultats 2025 montre que les Français lisent de moins en moins : la proportion de Français qui lisent diminue dans toutes les catégories, en particulier chez les lecteurs réguliers (-5 points par rapport à 2023). 63 % des Français déclarent avoir lu au moins 5 livres au cours des 12 derniers mois (-6 points par rapport à 2023), et la proportion de lecteurs quotidiens (-4 points par rapport à 2023) atteint son niveau le plus bas depuis 10 ans. Les Français lisent également de moins en moins sur papier (-4 livres par rapport à 2023).
Cette enquête montre également que la lecture sous forme numérique a augmenté au cours des 10 dernières années (+3 livres par rapport à 2015), environ la moitié des 15-34 ans lisant désormais sous forme numérique.
L’écoute de livres audio continue de progresser (+2 points par rapport à 2023). Ici, l’environnement numérique est davantage considéré comme une distraction que comme un élargissement des possibilités : l’attention des lecteurs est régulièrement détournée, 27 % des lecteurs font autre chose pendant qu’ils lisent (envoyer des messages ou utiliser les réseaux sociaux), en particulier les 15-24 ans (53 % des lecteurs âgés de 15 à 24 ans font autre chose pendant qu’ils lisent).
La concurrence d’autres activités de loisirs, en ligne et sur écran, freine la lecture. Pendant leur temps libre, les Français passent ainsi près d’une journée par semaine devant un écran (23 h 27 ; +49 minutes par rapport à 2023 sans études/travail) et jusqu’à plus de 35 heures chez les moins de 25 ans, soit presque autant de temps passé devant les écrans par jour (3h21 par jour) que pour la lecture de livres par semaine (3h40 par semaine ; -1h07 par semaine par rapport à 2023).
Où lit-on le mieux ?
La lecture au lit, dans la période qui précède le sommeil, constitue une pratique particulièrement favorable à l’équilibre psychophysiologique. Lorsqu’elle dirige l’attention vers un univers narratif ou conceptuel d’une tonalité apaisante, la #lecture offre un détour salutaire… pic.twitter.com/fe5eVaGawP
— Philippe Roi (@7559pr) December 21, 2025
Les statistiques sur la lecture reposent sur le bon sens, mais elles ne peuvent pas prendre en compte l’apport le plus important de la lecture. Lire, c’est être contaminé par le virus de la lecture. Chaque lecture change notre perspective, notre regard sur le monde. Qui n’a jamais ressenti une certaine déception lorsque son livre préféré touche à sa fin ? Ou lorsqu’on commence un nouveau livre ? On l’ouvre, on lit les 10 premières pages à quelqu’un… pour voir si l’histoire est bonne. Gustave Flaubert appelait cela « l’épreuve de gueuloir » lorsqu’il lisait ses manuscrits à ses amis à Croisset :
La lecture n’est pas qu’une distraction : elle est aussi une source d’inspiration pour l’esprit. Elle concentre l’expérience de vies multiples, transmet des modèles de pensée éprouvés et ouvre l’accès à des horizons que l’immédiat ne révèle jamais. Elle façonne une intelligence… pic.twitter.com/u7QputMm4I
— Philippe Roi (@7559pr) December 14, 2025
Drei Tweets von Philippe Roi inspirieren uns dazu, hier etwas über das Lesen zu schreiben, daran zu ereinnern, wie wichtig Lesen ist. „Lesen“ und „Schreiben“ sind die beiden Kapitel in „Die Wörter“ von Jean-Paul Sartre. Und wie stark das Lesen heute durch viele Medien, wie auch die sog. „sozialen Netzwerke“ verdrängt wird. Noch scheint nicht alles verloren zu sein. Bedenkt man die Lektüreangebote von Ernst Klett Sprachen – vgl.auch: > Nachgefragt. Anne-Sophie Guirlet-Klotz: Lire une lecture française en temps de confinement – 23. April 2020 -, die es möglicherweise in dieser Form nicht geben würde, gäbe es dafür keinen Markt, so darf man die Hoffnung haben, dass neben den Lehrbuchtexten auch Geschichten und Romane im Fremdsprachenunterricht unserer Schulen gelesen werden.
Pour aller plus loin : | #lire I-IV | Wiedergelesen: ALbert Camus, La peste | Montaigne, les Essais | La littérature française avec Michel Boiron | Rétif de la Bretonne | Denis Diderot | Jean-Jacques Rousseau | Honoré de Balzac | Albert Camus | Jean-Paul Sartre | Christian Dotremont, Les grandes choses. Anthologie poétique 1940-1979 | Matthieu Binder présente litteraturefrancaise.net |
Wenn auch die Statistik zu bestätigen scheint, dass das Buch gegen die Konkurrenz des Internets nicht ankommt, zeigt die Entwicklung von 2023-2024 sogar eine leichte Zunahme der Buchlektüre: „Die neue JIM-Studie zeigt: 37 % der Jugendlichen in Deutschland lesen regelmäßig gedruckte Bücher, unabhängig von Schullektüre. Das ist ein leichter Anstieg gegenüber 2023 (35 %). Die durchschnittliche Lesedauer beträgt werktags 61 Minuten, wobei Mädchen länger lesen als Jungen (70 vs. 53 Minuten).“ > https://fachstelle-oeffentliche-bibliotheken.nrw/2024/12/jim-studie-2024-lesen-bleibt-bei-jugendlichen-beliebt/ : „Die Studienreihe JIM (Jugend, Information, Medien) wird vom Medienpädagogischen Forschungsverbund Südwest (mpfs), einer Kooperation der Landesanstalt für Kommunikation Baden-Württemberg (LFK), der Medienanstalt Rheinland-Pfalz und des Südwestrundfunks (SWR) seit 1998 jährlich durchgeführt.“
Auch wenn andere Statistiken andeuten, dass weniger Bücher gelesen werden, so ist nicht zu verkennen, dass der immer stärker werdende Medienwandel eine Veränderung der Lektüregewohnheiten mit sich bringt, die sogar zu längerem Lesen als beim gedruckten Buch führen können, wie Prof. Stollfuß in seinen Antworten auf das Leseverhalten Jugendlicher zu erkennen gibt:
> Wie die digitale Buchkultur das Lesen verändert. Drei Fragen an den Medienwissenschaftler Prof. Dr. Sven Stollfuß Leipziger Universitätsmagazin, 14. März 2025
Interessant, wie Prof. Stollfuß, Professor für Medienwandel mit Schwerpunkt Buchkultur und digitale Publikationen, die kusorische Lektürefähigkeit der Leser hervorhebt wie auch die Auseinandersetzung über die Lektüre in Online-Medien. Dennoch bleibt eine Bibliothek oder ein CDI auch in Zeiten des Internets unverzichtbar.
In Frankreich ist die Situation nicht anders, auch dort geben die Zahlen zur Buchlektüre Ablass zur Sorge:“Jeder fünfte Jugendliche liest in seiner Freizeit nie, und obwohl 84 % der Jugendlichen für die Schule, ihr Studium oder ihre Arbeit lesen, ist diese Zahl gegenüber 2016 um sechs Prozentpunkte zurückgegangen. (…9 Jugendliche lesen weniger, aber auch weniger lange: nur 19 Minuten pro Tag, also 4 Minuten weniger als 2022, und durchschnittlich 2 Stunden und 11 Minuten pro Woche; bei den 16- bis 19-Jährigen sinkt diese Zeit auf 12 Minuten.“ > La lecture en perte de vitesse chez les jeunes – Ministère de la culture, 12. April 2024.
Die Verlagerung, man könnte sagen, des kulturellen Interesses vom Buch weg auf die Internetangebote, jeder Art kann trotz der von Prof. Stollfuß vorgetragenen Veränderung der Lesegewohnheiten nicht die Lektüre von Büchern ersetzen.
Die Umfrage des Centre national du livre (CNL, Établissement public du ministère de la Culture) > Baromètre. Les Français et la lecture. Résultats 2025 zeigt, das die Franzosen immer weniger lesen: Der Anteil der Franzosen, die lesen, geht in allen Kategorien zurück, insbesondere bei den regelmäßigen Lesern (-5 Punkte gegenüber 2023). 63 % der Franzosen geben an, in den letzten 12 Monaten mindestens 5 Bücher gelesen zu haben (-6 Punkte gegenüber 2023), und der Anteil der täglichen Leser sinkt
(-4 Punkte gegenüber 2023) auf den niedrigsten Stand seit 10 Jahren. Die Franzosen lesen auch immer weniger in Papierform (-4 Bücher gegenüber 2023).
Diese Umfrage zeigt auch, dass das Lesen in digitaler Form in den letzten 10 Jahren zugenommen (+3 Bücher gegenüber 2015) zugenommen hat, nun liest etwa die Hälfte der 15- bis 34-Jährigen in digitaler Form.
Das Hören von Hörbüchern nimmt weiter zu (+2 Punkte gegenüber 2023). Hier wird die digitale Umwelt eher als Ablenkung denn als Erweiterung der Möglichkeiten betrachtet: Die Aufmerksamkeit der Leser wird regelmäßig abgelenkt, 27 % der Leser tun etwas anderes, während sie lesen (Nachrichten verschicken oder soziale Netzwerke nutzen), insbesondere die 15- bis 24-Jährigen (53 % der 15- bis 24-jährigen Leser tun etwas anderes, während sie lesen):
Die Konkurrenz durch andere Freizeitaktivitäten, online und auf Bildschirmen, bremst das Lesen. In ihrer Freizeit verbringen die Franzosen somit fast einen Tag pro Woche vor dem Bildschirm (23:27 Stunden; +49 Minuten gegenüber 2023 ohne Studium/Arbeit) und bis zu mehr als 35 Stunden bei den unter 25-Jährigen, also fast genauso viel Zeit vor Bildschirmen pro Tag (3:21 Stunden pro Tag) wie für das Lesen von Büchern pro Woche (3:40 Stunden pro Woche; -1:07 Stunden pro Woche gegenüber 2023).
Où lit-on le mieux ?
La lecture au lit, dans la période qui précède le sommeil, constitue une pratique particulièrement favorable à l’équilibre psychophysiologique. Lorsqu’elle dirige l’attention vers un univers narratif ou conceptuel d’une tonalité apaisante, la #lecture offre un détour salutaire… pic.twitter.com/fe5eVaGawP
— Philippe Roi (@7559pr) December 21, 2025
Die Statistiken zum Lesen basieren auf gesundem Menschenverstand, aber sie können den wichtigsten Beitrag des Lesens nicht berücksichtigen. Lesen bedeutet, sich mit dem Lesevirus anzustecken. Jede Lektüre ändert die Perspektive, die eigene Blickrichtung auf die Welt. Wer hat nicht schon mal die gewisse Enttäuschung verspürt,wenn das geliebte Buch sich dem Ende zuneigt? Oder wenn man ein neues Buch anfängt? Man schlägt es auf, liest die ersten 10 Seiten jemandem vor… um zu gucken, ob die Geschichte gut rollt. Gustave Flaubert nannte das die Maulprobe, wenn er aus seinen Manuskripten seinen Freunden in Croisset vorlas:
La lecture n’est pas qu’une distraction : elle est aussi une source d’inspiration pour l’esprit. Elle concentre l’expérience de vies multiples, transmet des modèles de pensée éprouvés et ouvre l’accès à des horizons que l’immédiat ne révèle jamais. Elle façonne une intelligence… pic.twitter.com/u7QputMm4I
— Philippe Roi (@7559pr) December 14, 2025
Der Beitrag wurde am Dienstag, den 30. Dezember 2025 um 16:14 Uhr veröffentlicht und wurde unter Allgemein abgelegt. Kommentare und Pings sind derzeit nicht erlaubt.




































































